Algérie

«Vers une rationalisation des subventions publiques»



«Vers une rationalisation des subventions publiques»
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué, hier, que les subventions seraient rationalisées mais tout en évitant les injustices. «Les subventions publiques directes ou indirectes feront l'objet d'une rationalisation précédée d'une bonne préparation, pour éviter les injustices et les incompréhensions», a déclaré le Premier ministre lors de sa présentation du Plan d'action du gouvernement devant l'Assemblée populaire nationale (APN).A ce propos, il a tenu à préciser qu'en attendant la finalisation de ce dossier au niveau des administrations publiques, puis les consultations dont il fera l'objet, «l'ensemble des subventions en place sur les produits de base demeureront en vigueur ». Pour rappel, les transferts sociaux sont de l'ordre de plus de 1.630 milliards de dinars et sont essentiellement orientés vers le soutien aux familles à travers la subvention des produits de base, l'éducation et l'accès à l'eau et l'énergie, la santé, le logement, les retraites et l`accompagnement des faibles revenus, des démunis et des handicapés. Par ailleurs, au sujet du recours au fincement non conventionnel, le Chef du gouvernement a expliqué que celui-ci ne serait pas source d'inflation, puisque ces Fonds seront destinés à financer exclusivement l'investissement public. «Certaines voix ont accueilli l'annonce du recours au financement non conventionnel interne en prédisant au pays une explosion de l'inflation. Le Gouvernement tient donc à rassurer la population avec deux arguments », a déclaré le Premier ministre lors de sa présentation du Plan d'action du gouvernement à l'Assemblée populaire nationale (APN). « En premier lieu, les Fonds qui seront empruntés par le Trésor auprès de la Banque d'Algérie ne sont pas destinés à alimenter la consommation mais bien à financer l'investissement public. Ce qui ne sera donc pas source d'inflation », a-t-il expliqué. « En second lieu, le Trésor fait face actuellement à une dette publique qui ne dépasse pas les 20% du Produit intérieur brut. Il dispose ainsi d'une marge raisonnable d'endettement », a relevé Ouyahia en observant qu'à titre de comparaison, le pays européen disposant des finances publiques les plus solides a aussi une dette publique proche de 70% du Produit intérieur brut. En tout état de cause, a-t-il renchéri, « l'Algérie vient de s'assurer ainsi la sauvegarde de son indépendance financière et la poursuite de son effort de construction nationale ».


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