C’est demain que les corps communs de l’Éducation nationale observeront leur rassemblement de protestation devant le siège de la direction de l’Éducation de wilaya. En effet, le bureau de la région ouest de la coordination nationale des corps communs et des ouvriers professionnels a, à travers un communiqué, annoncé la tenue demain mardi d’un rassemblement et la remise d’une plateforme de revendications aux instances concernées. Cette catégorie de travailleurs s’estime léser et se considère comme étant «les laissés-pour-compte» du secteur de l’Éducation nationale. Après la revalorisation des grilles des salaires des directeurs et chefs d’établissements, celle des surveillants généraux et des enseignants, ils s’estiment «en droit de durcir leur position et menacent de faire monter crescendo la contestation dans les prochaines semaines».
À ce propos, «ils appellent au boycott de tous les examens de fin d’année jusqu’à la satisfaction effective de leurs préoccupations». On apprendra à ce sujet que le recours à cette forme de protestation et de contestation a été décidé à la majorité absolue des membres du bureau régional de la CNCCOP.
Indemnisation des travailleurs
Il convient de rappeler à ce sujet que les concernés revendiquent «la révision de la classification des corps communs et de leurs salaires, l’augmentation de la prime de rendement à 40%, le droit à la formation continue, la révision des horaires de travail, le droit à la retraite après 25 ans de service et une stricte délimitation des missions des ouvriers professionnels». Ils revendiquent également «la libération de la nouvelle grille des salaires, le versement par les œuvres sociales d’un mois de salaire de réserve, l’organisation d’un mouvement de personnel entre les établissements scolaires, l’indemnisation des travailleurs réquisitionnés durant les examens, l’application de la circulaire de titularisation et enfin l’ouverture de nouveaux postes budgétaires».
Dans ce contexte, ils demandent entre autres «la révision à la hausse des primes de risque des laborantins qui manipulent des produits chimiques souvent à très haute toxicité, l’instauration d’une prime de transport, de la prime de rendement et enfin de la prime de service permanent». En tout état de cause, la plateforme de revendications fait également état du «relèvement du point indiciaire à 100 dinars, l’abrogation de l’article 87 bis de la loi 90-11 et la titularisation des contractuels, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité».
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Posté Le : 30/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : S. Boudjemâa
Source : www.elwatan.com