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Vers une mise en 'uvre des nouvelles recommandations de l'OMS Traitement du Sida en Afrique



Vers une mise en 'uvre des nouvelles recommandations de l'OMS Traitement du Sida en Afrique
Le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, le docteur Luis Sambo, a proposé une série de mesures à l'intention des pays de la région, dans le cadre de la mise en 'uvre des nouvelles recommandations de l'OMS concernant l'utilisation de la thérapie antirétrovirale (TAR) pour la prévention et le traitement du VIH-Sida.Le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, le docteur Luis Sambo, a proposé une série de mesures à l'intention des pays de la région, dans le cadre de la mise en 'uvre des nouvelles recommandations de l'OMS concernant l'utilisation de la thérapie antirétrovirale (TAR) pour la prévention et le traitement du VIH-Sida.
Lors de la 63e session du comité régional de l'OMS pour l'Afrique qui se tient à Brazzaville au Congo du 2 au 6 septembre, le docteur Sambo a exposé ces nouvelles recommandations dans un rapport présenté aux ministres de la Santé de la Région africaine, a appris l'APS auprès du bureau de l'OMS à Alger.
Ces recommandations prônent le traitement précoce des personnes vivant avec le VIH et la promotion du traitement des enfants de moins de cinq ans infectés par le VIH ainsi que des femmes enceintes ou allaitantes.
Selon le directeur régional de l'OMS, la mise en oeuvre intégrale de ces recommandations par les Etats membres est susceptible de renverser la tendance de l'épidémie du VIH. Le nombre d'individus nécessitant des TAR dans la région augmenterait de 53%, passant de 12,4 millions à 19 millions. Cela nécessiterait un financement additionnel d'un milliard de dollars EU par an.
Pour boucler ce financement, le directeur régional propose que les pays affectent davantage de fonds à leurs propres programmes nationaux de lutte contre le VIH tout en mobilisant les fonds provenant des sources nationales et internationales.
Pour bénéficier au maximum des avantages liés à l'introduction de ces recommandations, le responsable onusien a appelé à la nécessité de faire passer le test à davantage de personnes et mettre sous traitement celles qui seront testées positives.
Cela constitue, a-t-il dit, un énorme défi à relever dans une région où plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH ignorent leur statut sérologique, et beaucoup de ceux qui font le test, commencent le traitement lorsque leur système immunologique est considérablement affaibli.
Pour y remédier, le Dr Sambo propose que les pays améliorent et renforcent leurs programmes de lutte contre le VIH pour intensifier le traitement. Cela peut être fait, notamment en mettant en place des groupes de travail chargés de donner des conseils sur l'adaptation et la mise en oeuvre des recommandations de l'OMS, en veillant à ce que les personnes infectées soient identifiées et placées sous traitement, et en intensifiant le dépistage et l'accompagnement psychologique auprès du grand public.
Pour rapprocher les services du TAR des populations, il a appelé à décentraliser les services de lutte contre le VIH et les installer dans les lieux de soins primaires, afin d'améliorer l'accès et l'équité. Il conviendrait également d'intégrer dans les services de lutte contre le VIH, des services de santé maternelle et infantile, des services de lutte contre la tuberculose, des centres d'IST et d'autres services généraux de santé, a-t-il ajouté.
Il a en outre indiqué que les pays devraient renforcer les soins et le traitement du VIH en tant que cours dispensé dans les institutions de formation médicale, former tous les travailleurs de la santé, y compris les travailleurs de la santé communautaire, pour gérer le VIH comme une maladie chronique, et mettre à jour leur liste de médicaments essentiels en y intégrant les traitements nouvellement recommandés.
Lors de la 63e session du comité régional de l'OMS pour l'Afrique qui se tient à Brazzaville au Congo du 2 au 6 septembre, le docteur Sambo a exposé ces nouvelles recommandations dans un rapport présenté aux ministres de la Santé de la Région africaine, a appris l'APS auprès du bureau de l'OMS à Alger.
Ces recommandations prônent le traitement précoce des personnes vivant avec le VIH et la promotion du traitement des enfants de moins de cinq ans infectés par le VIH ainsi que des femmes enceintes ou allaitantes.
Selon le directeur régional de l'OMS, la mise en oeuvre intégrale de ces recommandations par les Etats membres est susceptible de renverser la tendance de l'épidémie du VIH. Le nombre d'individus nécessitant des TAR dans la région augmenterait de 53%, passant de 12,4 millions à 19 millions. Cela nécessiterait un financement additionnel d'un milliard de dollars EU par an.
Pour boucler ce financement, le directeur régional propose que les pays affectent davantage de fonds à leurs propres programmes nationaux de lutte contre le VIH tout en mobilisant les fonds provenant des sources nationales et internationales.
Pour bénéficier au maximum des avantages liés à l'introduction de ces recommandations, le responsable onusien a appelé à la nécessité de faire passer le test à davantage de personnes et mettre sous traitement celles qui seront testées positives.
Cela constitue, a-t-il dit, un énorme défi à relever dans une région où plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH ignorent leur statut sérologique, et beaucoup de ceux qui font le test, commencent le traitement lorsque leur système immunologique est considérablement affaibli.
Pour y remédier, le Dr Sambo propose que les pays améliorent et renforcent leurs programmes de lutte contre le VIH pour intensifier le traitement. Cela peut être fait, notamment en mettant en place des groupes de travail chargés de donner des conseils sur l'adaptation et la mise en oeuvre des recommandations de l'OMS, en veillant à ce que les personnes infectées soient identifiées et placées sous traitement, et en intensifiant le dépistage et l'accompagnement psychologique auprès du grand public.
Pour rapprocher les services du TAR des populations, il a appelé à décentraliser les services de lutte contre le VIH et les installer dans les lieux de soins primaires, afin d'améliorer l'accès et l'équité. Il conviendrait également d'intégrer dans les services de lutte contre le VIH, des services de santé maternelle et infantile, des services de lutte contre la tuberculose, des centres d'IST et d'autres services généraux de santé, a-t-il ajouté.
Il a en outre indiqué que les pays devraient renforcer les soins et le traitement du VIH en tant que cours dispensé dans les institutions de formation médicale, former tous les travailleurs de la santé, y compris les travailleurs de la santé communautaire, pour gérer le VIH comme une maladie chronique, et mettre à jour leur liste de médicaments essentiels en y intégrant les traitements nouvellement recommandés.


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