Vers une large victoire du FLN, suivi des islamistes de la Coalition verte

Selon des projections basées sur les résultats de larges opérations de dépouillement, l'ancien parti unique aurait obtenu de 110 à 130 sièges. Il serait suivi de la Coalition verte (islamiste) avec 80 à 100 sièges et, en troisième position, du RND avec 35 à 40 sièges. Le raz-de-marée islamiste n'aurait ainsi pas eu lieu. La chute libre du parti de l'actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia, serait ainsi la principale sanction de la gestion officielle.
Selon des informations concordantes confirmées par Maghreb Emergent auprès de sources du Front de libération nationale (FLN), on se dirigerait vers une large victoire de ce parti aux élections législatives mais aussi vers un « reclassement » des principaux blocs parlementaires entre les trois constituants de l'ex-« Alliance présidentielle ».
Le Front de libération nationale (FLN) garderait sa place de premier groupe au sein de l'Assemblée populaire nationale (APN) avec 110 à 130 sièges, selon ce qu'a déclaré un de ses députés Abdelhamid Si Afif à Tout sur l'Algérie. Cette projection, précise le journal électronique, « se base sur les résultats non définitifs des dépouillements d'une grande partie des bulletins de vote ». Si elle se confirmait, elle marquerait un léger recul pour l'ancien parti unique, qui a 136 sièges dans l'actuelle assemblée. Ce serait, néanmoins, un démenti aux pronostics annonçant un triomphe électoral islamiste en Algérie, comparable à leur triomphe en Tunisie, au Maroc, et en Egypte.
Le FLN ne serait plus suivi du Rassemblement national démocratique (RND), avec lequel il partage son statut officieux de « parti officiel » mais de la « Coalition verte », regroupant trois organisations islamistes : le Mouvement de la société pour la paix (MSP), Ennahda et Islah. Ce bloc électoral se serait classé deuxième selon une déclaration à TSA de Hamlaoui Akouchi, président d'El Islah, et ce, en obtenant 80 à 100 sièges sur l'ensemble du territoire national. Cette projection est également basée sur les dépouillements partiels.
Le RND, dont le président dirige le gouvernement, serait le grand perdant de ce scrutin et ne devrait totaliser que 35 à 40 sièges, selon les projections d'une source interne citée également par TSA. Un tel score serait une chute libre du parti d'Ahmed Ouyahia qui a obtenu 62 sièges aux législatives de mai 2007.
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