Algérie

Vers une industrie de plus en plus compétitive



Vers une industrie de plus en plus compétitive
L'Algérie compte diversifier ses exportations hors hydrocarbures. Pour cela, elle est en train de mettre les bouchées doubles pourconcrétiser sa stratégie industrielle basée sur le renforcement des secteursd'activités clés à l'exemple de lamécanique, de la sidérurgie, del'agroalimentaire et bien d'autres encore. Des secteurs qui, une fois renforcés,pourront créer de la richesse pour le pays et générer des recettes en devise. Les efforts sont aussi orientés vers lespartenariats tous azimuts avec des entreprises et groupes étrangers à même de réussir le challenge et aller vers le transfert du savoir-faire voir des technologies.Des salons spécialisés, des foires et autres grandes manifestations sontorganisés par l'Algérie avec la participation de sociétés internationales, le but étant non seulement d'échanger lesexpériences, mais aussi nouer desrelations et conclure des partenariats effectifs selon la règle 51/49. Denouveaux salons viennent rallonger la liste de ceux déjà existants dans divers secteurs économiques. Même si desentreprises internationales ne sont pasprésentes pour exposer dans un salon ou un autre, un défilé d'hommes d'affaires de tous bords ne cesse d'être enregistré.Le nombre de ces derniers ne cesse de croître d'année en année tout comme les entreprises qui prennent part auxmanifestations économiques nationales.Beaucoup d'hommes d'affairesétrangers connaissent maintenant le marché algérien grâce aux efforts déployés tant sur le plan de lacommunication que des manifestations organisées pour informer sur les possibilités d'investissements à travers le pays.D'ailleurs, de nombreux contrats ont été signés, des projets sont en cours de réalisation et beaucoup sont déjàopérationnels.Aujourd'hui encore, la nouvelle stratégie industrielle se base sur la recherche de ces partenariats gagnant-gagnant contrairement à celle prônée du temps du ministre Abdelhamid Temmar qui, elle, avait pour objectif de vendre les entreprises publiques nationales. Une démarche qualifiée par beaucoup àl'époque de bradage. D'ailleurs, des Road shows étaient organisés à l'étranger pour tenter de trouver des acquéreurs. Maintenant l'approche est tout à faitdifférente et le ministère de l'Industrie et des Mines organise des manifestations outre mer pour inciter les opérateurséconomiques étrangers à venir investir en partenariat avec leurs homologuesalgériens qu'ils soient du secteur public ou privé qui, désormais, ne font qu'un seul. L'exemple de la dernière rencontre aux Etats-Unis est édifiant. Le grand rendez-vous économique «Doing Business in Algeria» organisé à Chicago et Washington les 27, 28 et 29 octobrederniers a été une aubaine pour lesentreprises algériennes présentes sur site pour montrer leur savoir-faire dans divers domaines. Trois opérateurs, et d'autres suivront, ont réussi à décrocher des contrats grâce à l'appui du ministère de l'Industrie et des Mines. La santé, l'énergie et le tourisme sont les secteurs concernés par ces accords.Sur cette même lancée, il est prévu la tenue le 10 décembre prochain à Londres d'une rencontre économique algéro-britannique selon l'annonce faite par son excellence l'ambassadeur britannique à Alger, M. Andrew Noble. Elle aura pour but de faire valoir les opportunités d'investissement en Algérie. «Desreprésentants de notre gouvernement et des hommes d'affaires britanniquesprendront part à cette importante rencontre», a-t-il fait savoir mettantl'accent sur «l'intérêt grandissant que porte la partie britannique auxopportunités d'affaires en Algérie».Une journée économique sur l'Algérie a été organisée le 15 septembre dernier, à Hambourg (Allemagne), visant l'impulsion du partenariat et de lacoopération économique bilatérale.Cette rencontre dédiée aux opportunités d'investissement et d'affaires dans les secteurs de l'industrie, des infrastructures et de l'énergie, a vu laparticipation de près de 80 entreprises allemandes, et a été une occasion pour les entreprises des deux pays d'établir des partenariats à travers les entretiens bilatéraux (B to B) prévus dans ce cadre.Pour rappel, l'Andi en tant que partenaire de la rencontre, avait invité les entreprises algériennes à prendre part à cet évènement dont la participation était gratuite, contre seulement des frais de déplacement et de séjour à la charge des participants. Rappelons encore, que cette rencontre est organisée par l'Association arabo-euro-méditerranéenne pour la coopération économique (EMA) en partenariat avec l'ambassade d'Algérie à Berlin.D'autres initiatives viendront sans doute renforcer celles-ci à l'avenir dans la perspective de développer l'industrie nationale et la rendre plus compétitive.B. A.




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