Algérie

Vers une flambée des prix de la viande blanche



La hausse générale des prix des produits de consommation en Algérie pourrait s'étendre à la viande blanche.La hausse générale des prix des produits de consommation en Algérie pourrait s'étendre à la viande blanche.
Le président de l'Apoce, Mustapha Zebdi anticipe, en effet, une flambée du prix du poulet les prochaines semaines en raison d'une hausse des prix des aliments de volaille de l'ordre de 70 %. Selon lui, les prix se négocient actuellement à 9.000 DA le quintal de soja et 4.100 DA pour le quintal de maïs. Conséquence immédiate : le poussin coûte 5 DA, et de nombreux agriculteurs abandonnent l'élevage, ajoute M. Zebdi. "Par notre publication, nous sommes en train de lancer une seconde alerte sur la situation inquiétante et la répercussion immédiate sur les petits aviculteurs et dans quelques semaines sur le pouvoir d'achat des consommateurs", explique M. Zebdi dans une déclaration à TSA, ce dimanche. "D'ici à six semaines (période qui correspond au cycle d'élevage), si la situation n'est pas réglée et stabilisée, il faudras'attendre à ce que la seule source de protéine pour les Algériens, en l'occurrence la volaille, connaisse une flambée", prévient- il. Actuellement les prix ne dépassent pas 300 DA le kilogramme de poulet. Un prix jugé abordable par l'Apoce. Mais les choses risquent de changer d'ici peu. "C'est pourquoi, nous renouvelons une
nouvelle fois notre appel aux pouvoirs publics pour attirer leur attention sur le fait que la situation est très préoccupante", tient à alerter le président de l'Apoce qui ne souhaite pas s'étaler sur les causes mais plutôt sur les conséquences d'un tel renchérissement des prix des aliments de la volaille. "Sincèrement, en tant qu'organisation on ne s'est pas trop impliqué dans la recherche des causes. En revanche, on lance des alertes depuis quelques semaines sur la hausse des prix des aliments de volaille, ensaisissant les services concernés. Actuellement, nous observons toujours une hausse des prix. Mais ce qui est dramatique, = c'est que la plupart des aviculteursont cessé les élevages des poussins. Au point où le prix d'un poussin est à 5 DA".
TPE pour les commerçants : un report et des interrogations
Prévue pour décembre 2020, la mesure obligeant les commerçants à se doter de terminaux de paiement électronique avant la fin de 2020, est reportée au 31 décembre 2021. Selon le président de l'Apoce, à peine 1,4 % des commerçants sont équipés de TPE. L'échec de l'opération est dû essentiellement au refus des commerçants de faire preuve de transparence. "Depuis quelques semaines, nous avons alerté sur le fait que les choses n'avancent pas au rythme qu'il fallait. On a même rencontré une certaine résistance de la part des commerçants. Les commerçants qui se sont dotés en appareils TPE ne dépassent pas le 1,4 % ", ajoute M. Zebdi. Le président de l'Apoce rappelle, que la mesureremonte à 2017 et qu'elle n'est pas l'oeuvre de l'actuel Exécutif.
Crise du lait en sachet
Revenant sur la crise du lait en sachet, doublée du phénomène de la vente concomitante (pour 4 sachets de lait subventionné, un sachet de lait de vache est obligatoire), Mustapha Zebdi estime que la solution à ce problème ne dépend pas d'un seul ministère, celui du Commerce. "C'est un problème de plusieurs ministères et des offices de régulation. La complexité de ce dossier fait en sorte qu'il y a un échec", lance M. Zebdi.
Le président de l'Apoce, Mustapha Zebdi anticipe, en effet, une flambée du prix du poulet les prochaines semaines en raison d'une hausse des prix des aliments de volaille de l'ordre de 70 %. Selon lui, les prix se négocient actuellement à 9.000 DA le quintal de soja et 4.100 DA pour le quintal de maïs. Conséquence immédiate : le poussin coûte 5 DA, et de nombreux agriculteurs abandonnent l'élevage, ajoute M. Zebdi. "Par notre publication, nous sommes en train de lancer une seconde alerte sur la situation inquiétante et la répercussion immédiate sur les petits aviculteurs et dans quelques semaines sur le pouvoir d'achat des consommateurs", explique M. Zebdi dans une déclaration à TSA, ce dimanche. "D'ici à six semaines (période qui correspond au cycle d'élevage), si la situation n'est pas réglée et stabilisée, il faudras'attendre à ce que la seule source de protéine pour les Algériens, en l'occurrence la volaille, connaisse une flambée", prévient- il. Actuellement les prix ne dépassent pas 300 DA le kilogramme de poulet. Un prix jugé abordable par l'Apoce. Mais les choses risquent de changer d'ici peu. "C'est pourquoi, nous renouvelons une
nouvelle fois notre appel aux pouvoirs publics pour attirer leur attention sur le fait que la situation est très préoccupante", tient à alerter le président de l'Apoce qui ne souhaite pas s'étaler sur les causes mais plutôt sur les conséquences d'un tel renchérissement des prix des aliments de la volaille. "Sincèrement, en tant qu'organisation on ne s'est pas trop impliqué dans la recherche des causes. En revanche, on lance des alertes depuis quelques semaines sur la hausse des prix des aliments de volaille, ensaisissant les services concernés. Actuellement, nous observons toujours une hausse des prix. Mais ce qui est dramatique, = c'est que la plupart des aviculteursont cessé les élevages des poussins. Au point où le prix d'un poussin est à 5 DA".
TPE pour les commerçants : un report et des interrogations
Prévue pour décembre 2020, la mesure obligeant les commerçants à se doter de terminaux de paiement électronique avant la fin de 2020, est reportée au 31 décembre 2021. Selon le président de l'Apoce, à peine 1,4 % des commerçants sont équipés de TPE. L'échec de l'opération est dû essentiellement au refus des commerçants de faire preuve de transparence. "Depuis quelques semaines, nous avons alerté sur le fait que les choses n'avancent pas au rythme qu'il fallait. On a même rencontré une certaine résistance de la part des commerçants. Les commerçants qui se sont dotés en appareils TPE ne dépassent pas le 1,4 % ", ajoute M. Zebdi. Le président de l'Apoce rappelle, que la mesureremonte à 2017 et qu'elle n'est pas l'oeuvre de l'actuel Exécutif.
Crise du lait en sachet
Revenant sur la crise du lait en sachet, doublée du phénomène de la vente concomitante (pour 4 sachets de lait subventionné, un sachet de lait de vache est obligatoire), Mustapha Zebdi estime que la solution à ce problème ne dépend pas d'un seul ministère, celui du Commerce. "C'est un problème de plusieurs ministères et des offices de régulation. La complexité de ce dossier fait en sorte qu'il y a un échec", lance M. Zebdi.


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