Algérie

Vers une agence d'accréditation et d'assurance-qualité '



L'agence d'accréditation et d'assurance qualité aura un statut particulier et sera complètement indépendante. Elle aura en charge l'évaluation du secteur, notamment, des offres de formation...L'agence d'accréditation et d'assurance qualité aura un statut particulier et sera complètement indépendante. Elle aura en charge l'évaluation du secteur, notamment, des offres de formation...
Le directeur général de l'enseignement et de la formation supérieure, au ministère de l'Enseignement supérieur (MERS), Boualem Saïdani, le soutient mordicus. "La loi date de 1999, elle a été partiellement révisée en 2008 avec l'introduction du système LMD. Après vingt ans d'existence, cette loi mérite d'être révisée dans son intégralité et en profondeur" a-til indiqué, mercredi, sur les ondes de la Radio nationale. L'invité de la rédaction de la chaîne3 pose comme critères essentiels prioritaires pour la nouvelle approche du MERS, la qualité de la formation.
Pour ce faire il a focalisé sur une mesure phare, tendant à la création d'une agence d'accréditation et d'assurance qualité, "eu égard à l'exigence mondiale en matière de qualité de la formation, de la recherche et de la gouvernance de nos universités", a-til expliqué. Et de préciser que cette "agence aura un statut particulier et sera complètement indépendante", soulignant qu'"elle aura en charge l'évaluation du secteur notamment, des offres de formation". Sur ce plan, il notera que si "jusque-là le montage des offres de formation, leur habilitation et leur accréditation se faisaient en interne, la mise en place de l'agence permettra d'apporter un regard extérieur pour une évaluation plus objective la qualité des offres de formations dispensées". Cette agence va "s'efforcer de faire respecter les normes internationales. Elle permettra ainsi au secteur de l'Enseignement supérieur de répondre aux standards universels", dira-t-il en substance.
Quid de la gouvernance des universités '
Boualem Saïdani a, par ailleurs, axé sur la qualité de la gestion des universités ; jugée également comme une priorité pour le MERS. "La gouvernance des établissements universitaires est essentielle et doit également répondre au standard international", affirmera-t-il, prévenant qu'"à moyen terme, nos diplômes doivent répondre à des standards universels, faute de quoi ils ne seront plus reconnus à l'échelle planétaire, c'est pourquoi, nous considérons que cette agence est essentielle". Sur ce chapitre et s'adossant à l'exemple des diplômes de médecine, il pointe "l'obsolescence des programmes", déplorant que "la formation médicale n'ait pas été révisée depuis les années 70, ce alors que la science et la technologie ont beaucoup évolués", a-t-il conclu.
Le directeur général de l'enseignement et de la formation supérieure, au ministère de l'Enseignement supérieur (MERS), Boualem Saïdani, le soutient mordicus. "La loi date de 1999, elle a été partiellement révisée en 2008 avec l'introduction du système LMD. Après vingt ans d'existence, cette loi mérite d'être révisée dans son intégralité et en profondeur" a-til indiqué, mercredi, sur les ondes de la Radio nationale. L'invité de la rédaction de la chaîne3 pose comme critères essentiels prioritaires pour la nouvelle approche du MERS, la qualité de la formation.
Pour ce faire il a focalisé sur une mesure phare, tendant à la création d'une agence d'accréditation et d'assurance qualité, "eu égard à l'exigence mondiale en matière de qualité de la formation, de la recherche et de la gouvernance de nos universités", a-til expliqué. Et de préciser que cette "agence aura un statut particulier et sera complètement indépendante", soulignant qu'"elle aura en charge l'évaluation du secteur notamment, des offres de formation". Sur ce plan, il notera que si "jusque-là le montage des offres de formation, leur habilitation et leur accréditation se faisaient en interne, la mise en place de l'agence permettra d'apporter un regard extérieur pour une évaluation plus objective la qualité des offres de formations dispensées". Cette agence va "s'efforcer de faire respecter les normes internationales. Elle permettra ainsi au secteur de l'Enseignement supérieur de répondre aux standards universels", dira-t-il en substance.
Quid de la gouvernance des universités '
Boualem Saïdani a, par ailleurs, axé sur la qualité de la gestion des universités ; jugée également comme une priorité pour le MERS. "La gouvernance des établissements universitaires est essentielle et doit également répondre au standard international", affirmera-t-il, prévenant qu'"à moyen terme, nos diplômes doivent répondre à des standards universels, faute de quoi ils ne seront plus reconnus à l'échelle planétaire, c'est pourquoi, nous considérons que cette agence est essentielle". Sur ce chapitre et s'adossant à l'exemple des diplômes de médecine, il pointe "l'obsolescence des programmes", déplorant que "la formation médicale n'ait pas été révisée depuis les années 70, ce alors que la science et la technologie ont beaucoup évolués", a-t-il conclu.


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