«Nous avons initié cette rencontre pour débattre, entre camarades des différentes facultés et filières, afin de trouver une action commune, paralysant toutes les enceintes universitaires de la capitale, au-delà de la marche du 2 mai que les étudiants sont appelés à réussir», a déclaré Hacene Arab, l’un des initiateur de cette unification, à l’issue de la réunion.
De sont côté, l’autre initiateur, Rachid Chouitem, délégué des étudiants en pharmacie, a affirmé que «les étudiants sont conscients que la seule manière de faire aboutir leurs revendications est de s’unifier tous contre la politique de la fuite en avant de la tutelle». «Nous avons donné la parole à tous les étudiants pour s’exprimer sur la façon dont il faut coordonner nos efforts et notre lutte pour une université et une formation de qualité et satisfaire le maximum de nos doléances sociopédagogiques. Une autre réunion suivra pour se mettre d’accord définitivement sur une action d’envergure qui obligera la tutelle à réagir positivement contre son gré», a-t-il lancé. Il est vrai que c’était une réunion d’unification des rangs des différents comités universitaires algérois.
Parmi les étudiants qui ont participé à la rencontre, il y avait les délégués de la coordination des comités d’Alger (différentes facultés), ceux des étudiants en pharmacie, ceux des étudiants de médecine et plusieurs étudiants des grandes écoles, à titre individuel.
Par ailleurs, les étudiants de médecine vétérinaire de l’université Saâd Dahleb de Blida ont organisé, hier, un rassemblement devant le ministère de l’Enseignement supérieur, à Ben Aknoun. Durant toute une journée, une centaine d’étudiants vétérinaires ont scandé des slogans hostiles à leur tutelle. Ces étudiants, en grève depuis plus de deux mois, demandent des éclaircissements sur le huitième point des recommandations de la conférence nationale. «La conférence nationale, à laquelle on n’a pas pris part, a mentionné que le titre de docteur ne sera donné qu’aux étudiants de l’Ecole nationale vétérinaire et donc pas à nous. Lors de notre premier sit-in organisé ici, on a déposé notre plateforme de revendications en réclamant l’annulation de cette décision. Nous avons le même programme et les mêmes aptitudes scientifiques. Il est injuste de privilégier des étudiants par rapport à d’autres», a déclaré Nadjib. «La tutelle a refusé de recevoir notre délégation. Il est insensé de répondre à notre revendication légitime par le mépris et l’intimidation», a-t-il ajouté.
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Posté Le : 28/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Samir Ghezlaoui
Source : www.elwatan.com