Algérie

Vers un plan de protection des sites archéologiques LA DIRECTION DE LA CULTURE DE LA WILAYA DE CHLEF SE PENCHE SUR LA PRÉPARATION D’UN PLAN DE PROTECTION ET DE MISE EN VALEUR POUR LA KALAÂ DE TIMICI, RENOMMÉE PAR OULED ABDELLAH.



Vers un plan de protection des sites archéologiques LA DIRECTION DE LA CULTURE DE LA WILAYA DE CHLEF SE PENCHE SUR LA PRÉPARATION D’UN PLAN DE PROTECTION ET DE MISE EN VALEUR POUR LA KALAÂ DE TIMICI, RENOMMÉE PAR OULED ABDELLAH.
En se référant au décret exécutif n° 03-323 du 9 Chaâbane 1424, correspondant au 5 octobre 2003. Il porte les modalités d’établissement d’un plan de protection et de mise en valeur des sites archéologiques et de leur zone de protection (PPMVSA). Son état de conservation actuel est médiocre, nécessitant une sérieuse prise en charge par tous les partenaires. Parmi eux, les responsables, les citoyens, le mouvement associatif et même les étudiants en archéologie. Située dans le commune de Taougrit, elle est bordée, au nord, par la RW 87, à l’est, par la localité de Sidi Isssa. On déplore aussi que des citoyens y ont érigé leurs gîtes à moins de 200 m. Et que des éleveurs y pacagent leurs moutons. LEs personnes de passage peuvent aisément tomber sur des bottes de foin, entreposées sur les lieux. TIMICI est un patrimoine classé qui a été en 1905 et reclassé en 1965 ; suite au décret n° 67-281. Selon la fiche établie par l’association archéologique Castellum Tingitanum, la kalaâ est une colonie romaine, datant du IVe siècle, en considération des techniques de construction et le mur d’enceinte ainsi les pièces monétaires découvertes. Cette ville romaine est large de 300 m et longue de 20 m. Elle est construite sur une crête à pic, au nord et au sud. Il existe deux remparts, l’un à l’est et l’autre à l’ouest. Sur les côtés nord et sud, des sentiers sont ménagés le long des flancs de la crête. Près de chaque sentier, on constate la présence de postes vigiles pour protéger la ville, taillés dans le roc. De plus, plusieurs citernes creusées dans la roche ont été mises en évidence, ainsi qu’une chapelle chrétienne. Cette dernière possède des colonnes à environ 80 mètres de la porte sud-ouest. A l’entrée de la ville, des stèles sculptées dans le roc, ornées de croissants, des vestiges d’un caveau creusé dans le roc aussi. Ce qui pousse vers la probabilité de l’existence d’un cimetière. Surtout qu’il y a des traces de tombes au Nord-Est. Et aussi un cimetière à l’ouest, avec des fosses et des caveaux dans le roc. Selon Pierre Solama dans Les voies romaines, il y avait une voie romaine reliant Arsenaria, sise dans la commune d’El Marsa à travers la plaine de CRI, à une autre vers Castellum Tingitanum (Chlef actuellement). Vu la solennité de ce site à ciel ouvert, il est impératif d’installer des gardiens pour la surveillance. Ainsi que d’installer des plaques de signalisation unifiées et une clôture en grillage Zimmerman. Et de placer des plaques à l’entrée du site, avec des textes résumés sur son histoire, pour que les touristes et les citoyens puissent se faire, en le visitant, une idée plus concrète du site. En sus, lancer des recherches et des projets de fouilles archéologiques en partenariat avec les universités, et en intégrant les étudiants dans les travaux.



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