Vers le boycott des play-down

Rien ne va plus au sein des clubs de basket-ball de la division nationale 1 B (2e division), avec la décision de cinq des 12 clubs composant ce championnat de boycotter les play-down, prévus pour le 1er juin prochain, en guise de protestation contre une entorse grave de la réglementation.
En effet, les cinq clubs que sont l'ASPTT d'Alger, le MSMMH Hadjout, la JIS Reghaïa, l'ARBEE Alger-Centre et l'OM Médéa, dont les présidents de section ont signé une pétition, dont nous détenons une copie, et adressée à la Fédération de basket-ball, la Ligue régionale Centre, qui gère le championnat nationale 1 B, ainsi qu'au MJS, dénoncent à travers leur missive la décision des instances dirigeantes d'avoir autorisé une équipe fraîchement créée (été 2011), à savoir l'ES Belouizdad, d'intégrer le championnat national 1 B, sans passer par les différents paliers, comme le stipule la réglementation en vigueur, régissant les associations sportives. C'est ce qu'expliquera Hamrit Abdelouahab, président de section de l'ASPTT et représentant des clubs contestataires. «On croyait au départ que l'ES Belouizdad, a été créée à partir de la fusion avec la formation de l'OMR qui s'est retiré.
Mais avec le temps, on a été informés que se n'était pas le cas puisqu'il n'y a eu ni fusion avec l'OMR ni changement d'appellation, seul cas où cela aurait permis à l'ESB de prendre la place de l'OM Ruisseau dans le championnat.» Un vice de forme qu'une source au sein même de la Ligue régionale centre de basket-ball nous confirmera, sans que cela interpelle les instances de la Ligue et de la Fédération à réagir, en tolérant que la formation de l'ESB, poursuivent son parcours en championnat, alors qu'il y avait infraction grave à la réglementation. Face à cette grave dérive et le mutisme des responsables du basket-ball national, les dirigeants des cinq formations contestataires n'ont pas trouver mieux que de brandir cette menace de boycott, et d'étaler cette affaire sur les journaux, pour éclairer l'opinion publique et dénoncer ces pratiques, dans l'espoir qu'elles soient rétablies dans leur droit et que cette entorse grave à la réglementation soit réparée, avec le retrait pur et simple de la formation de l'ES Belouiozdad, objet de la discorde.