Algérie

Vers la suppression de l'examen de cinquième '


Le calendrier des examens de fin d'année risque d'être chamboulé pour la deuxième année consécutive en raison de la pandémie de Covid-19. Le ministère de l'Education nationale n'écarte pas l'éventualité d'aller vers la suppression de l'examen de cinquième. C'est du moins ce que rapportent plusieurs médias qui ont relayé les déclarations de quelques représentants de l'éducation nationale. Ces sources auraient en revanche souligné qu'en ce qui concerne le brevet d'enseignement moyen (BEM) et le baccalauréat, les épreuves devront en principe être entamées tout de suite après la tenue des élections législatives anticipées, prévues le 12 juin prochain.Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Les mêmes sources expliquent que le ministère de l'Education, en collaboration avec l'Office national des examens et concours (Onec), sont en train d'étudier les scénarios susceptibles d'impacter directement les examens de fin d'année. Même si pour l'heure, les épreuves du BEM et du bac sont programmées en juin, celle de la cinquième risque d'être annulée, compte tenu de la situation épidémiologique qui demeure « instable ». La raison évoquée pour appuyer cette mesure, est l'âge des élèves concernés par la session 2021 de l'examen de cinquième, qui sont considérés comme « jeunes », pour être exposés au risque de contamination par la Covid-19.
Les représentants du ministère ont également relevé que le contexte sanitaire impose la mise en place d'une série de mesures exceptionnelles pour endiguer le coronavirus. Ils rassurent d'un autre côté, que les préparatifs du BEM et du bac vont bon train. Ils rappellent dans ce sens, que la plateforme numérique dédiée à renseigner les parents d'élèves est de nouveau opérationnelle.
S'exprimant sur la question, le président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, s'est montré plutôt sceptique. « S'il s'avère que cette décision est officielle, elle sera préjudiciable pour les élèves », a-t-il prévenu. Il fait remarquer que l'année dernière, la cinquième a été annulée à cause de la pandémie de Covid-19 et la moyenne de passage a été baissée. Ce qui, d'après lui, n'a pas été sans conséquences sur les résultats des élèves en première année collège. Boualem Amoura estime que si on venait à supprimer l'examen de cinquième une nouvelle fois, « il faut s'attendre à ce que les choses s'aggravent davantage ».
Boualem Amoura a, par ailleurs, souligné que si cet examen est supprimé par rapport aux législatives du 12 juin prochain, « ça sera encore plus grave car il s'agira de faire passer la politique au détriment du savoir ». Boualem Amoura a, par conséquent, appuyé que le Satef ne cautionnera pas la mise en ?uvre de cette mesure, si toutefois elle est maintenue.
M. Z.
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