Vers la relance des activités du centre d'insémination artificielle de Belhandjir

Le centre d'insémination artificielle et d'amélioration génétique (Cniaag) de Belhandjir, qui a connu une totale régression durant ces dernières années, a été l'objet d'une visite du premier responsable de la wilaya à l'effet de s'enquérir de la situation de cette structure sanitaire animale.Le chef de l'exécutif qui est resté perplexe devant l'état des lieux du site presque inactif constatant ainsi de visu sa dégradation totale, a entendu un exposé du responsable de ce centre qui emploie 17 employés.
En effet, s'étendant sur une superficie d'une dizaine d'hectares, au milieu d'un site pittoresque, dans le hameau de Belhandjir, une localité distante de 10 km à l'ouest de Aïn-Séfra, le centre d'une importance capitale, qui a été inscrit dans le cadre du programme du président de la République, au niveau des monts des ksour pour couvrir toute les régions des Hauts-Plateaux, et qui a ouvert ses portes en 2006, devait jouer un grand rôle pour la protection et l'amélioration de l'élevage et la reproduction animale, comme il devait contribuer au développement local.
Ce laboratoire, le premier en Algérie de par les nouvelles techniques au développement de l'élevage des espèces animales ongulées (ovin, bovin, caprin, équin et camelin), a également d'autres tâches, notamment l'étude et les analyses médicales de toutes sortes de pathologies animales et des campagnes permanentes de vaccination et de suivi, à l'effet d'une amélioration du patrimoine génétique, voire la préservation d'une protection de la gestation des espèces en voie d'extinction (telle la race Daghma ou Hamra, une espèce ovine adaptée à la région qui est en voie d'extinction).
Outre, ses experts vétérinaires et son vaste laboratoire, le centre dispose d'une grande infrastructure comportant des bergeries, des écuries pour étalonnage des chevaux « arabe-barbe », et des hangars pour l'aliment du bétail. Pour rappel, en 2010 les experts de ce centre avaient réussi une expérience celle de la naissance du premier veau par insémination artificielle.
La réalisation de ce produit a été suivie depuis la conception jusqu'à la naissance et s'est déroulée dans de bonnes conditions. Mais depuis, le centre en question n'a pas atteint les objectifs escomptés et reste toutefois à l'abandon. La visite donc, du wali dans ce site, aura sans doute un impact positif pour une éventuelle relance de ses activités.
B. Henine
Plus d'une quarantaine de chiens errants abattus
Une campagne d'abattage des chiens errants a été lancée dernièrement par les services de la santé et d'hygiène de la commune en étroite collaboration avec l'association des chasseurs de la ville de Aïn-Séfra et les services de sécurité à l'effet de mettre un terme à la prolifération de cette espèce de canidés sauvages et parer, en conséquence, aux risques liés aux zoonoses (maladies transmissibles), a-t-on appris.
Ajoutant que l'opération d'abattage qui s'étalera jusqu'au 31 janvier prochain, a déjà donné ses fruits, où plus d'une quarantaine de chiens ont été déjà exterminés. Elle intervient au moment où un enfant a été victime récemment d'une morsure de chien nécessitant son hospitalisation.
En effet, des meutes de chiens en quête de nourriture dans les ordures ménagères, au comportement agressif, continuent à investir les rues des cités, notamment les quartiers périphériques de la ville (Mouileh, Hammar, Bendouma, Chaâba-Malha, Aïn-Rcheg...), dès la tombée de la nuit, menaçant ainsi les riverains, notamment, les lève-tôt (les fidèles à la prière d'El-Fadjr et les voyageurs de nuit).
Pour rappel, plusieurs cas de morsures de chiens sont enregistrés chaque année au niveau des services hospitaliers, nécessitant ainsi une prise en charge médicale longue et coûteuse.
B. H.