Après la présentation du rapport des Finances lors de la 4ème session ordinaire de l'APW, tenue mardi dernier, Hocine Ouadeh, wali de Constantine a instruit l'exécutif de l'obligation de la réduction des dépenses publiques. Une décision motivée par la directive émanant du Premier Ministre, Abdelmalek Sellal en raison de la politique d'austérité décidée à la suite de la chute des prix du pétrole.Lors de cette session, les élus ont soulevé l'importance des aides de l'Etat au profit des associations sportives, culturelles, sociales et religieuses qui sont d'un apport positif pour la société. D'où la nécessité de continuer à les subventionner. D'autre part, certains d'entre eux ont critiqué aussi la hausse des dépenses «superflues» dans la gestion de quelques secteurs.En d'autres termes, ils ont exigé une bonne orientation du budget de gestion qui atteint 2 774 854 170 42 DA, alors que celui des équipements est estimé à 835 000 000 00 DA. Soit une augmentation de 20% par rapport à l'exercice 2013. Dans sa réponse, le chef de l'exécutif a précisé que les secteurs prioritaires, à l'instar de la Santé et des Transports, seront financés comme à l'accoutumée.Par contre, concernant les dépenses secondaires, tel le divertissement, cela se fera selon un budget limité et programmé. Il a ajouté aussi qu'un nombre considérable d'associations reçoit des subventions mais en retour ne produit rien. Et d'insister sur l'importance de la presentaion des bilans des associations afin de pouvoir bénéficier de l'aide financière de l'Etat.«Nous avons demandé aux associations de nous présenter leurs bilans financiers et jusqu'à maintenant, elles n'ont pas répondu à notre demande. On ne peut donner de l'argent sans savoir comment il va être dépensé», a-t-il avisé. Les intervenants, ont dénoncé, par ailleurs, l'inégalité dans la distribution des aides fournies à différentes communes, surtout que l'état de certaines d'entre elles à l'exemple d'Ouled Rahmoun et Massoud Boudjriou, est déplorable.Le wali a précisé qu'il faut prendre en considération la spécificité de chaque commune «Nous faisons une évaluation des aides, on ne peut donner de l'argent pour un projet déjà financé ou pour d'autres nouveaux en même temps que certains sont inscrits ou encore au cours de réalisation», a-t-il conclu.
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Posté Le : 03/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yousra Salem
Source : www.elwatan.com