Algérie

Vers la protection des ksours de M'doukal



Vers la protection des ksours de M'doukal
Une commission du ministère de la Culture est présente jeudi sur le site des ksours de M'doukal (130 km de Batna) pour préparer le projet de protection de cette cité vieille de 16 siècles.Une commission du ministère de la Culture est présente jeudi sur le site des ksours de M'doukal (130 km de Batna) pour préparer le projet de protection de cette cité vieille de 16 siècles.Cette commission, assistée par les associations des "Amis d'Imedghassen" et "de la culture et du patrimoine historique" effectue "un premier pas vers la classification de ces ksours en tant que site touristique et archéologique", a indiqué à l'APS la sous-directrice de la conservation et de la restauration des biens culturels immobiliers au ministère de la Culture, Nabila Cherchali, en marge des journées d'étude organisées sur site par l'association des Amis d'Imedghassen.L'opération permettra aussi aux propriétaires des maisons du vieux M'doukel de bénéficier d'aides pour la restauration de leurs demeures, a indiqué Mme Cherchali, faisant état d'un second projet pour la préservation, la classification et la réhabilitation du village de Menaâ et du site des "balcons" de Ghoufi.De son côté, Mme Rachida Zadem, juriste au ministère de la Culture, a estimé que dans le cadre des dispositifs mis en place par l'Etat pour préserver les biens patrimoniaux, l'opération de restauration des ksours de M'doukel pourrait fournir un exemple édifiant d'un partenariat Etatsociété civile pour la préservation de cet héritage matériel revendiqué par les associations depuis plusieurs années.La manifestation a été ouverte dans une ambiance de fête, marquée par les salves de baroud, les chants folkloriques et une exposition de produits artisanaux. La journée d'étude a mis en exergue le riche passé de la cité de M'doukel, aux origines Numides, dont le nom en tamazight signifie "les amis" et que les romains appelaient Aqua-Viva.Bâtie au moyen de matériaux en terre il y a plus de 16 siècles, la cité était une halte incontournable pour les caravanes du hadj se dirigeant vers les Lieux Saints de l'Islam, a indiqué le président de l'association de la culture et du patrimoine historique, Djemaï Taïbi. Dans son exposé du projet de restauration de la cité, l'architecte Brahim Ariouat a indiqué que les inondations de 1969 avaient dévasté 90 % des bâtisses constituant les ksours que leurs occupants abandonnèrent pour s'installer dans le nouveau village socialiste. Il a également estimé à 630 millions de dinars le coût de la restauration.Les expériences relatives, notamment, au projet du forum d'Oued M'zab et du village archéologique de Rmila, à Khenchela, ont été exposées à cette occasion, respectivement par des spécialistes, en l'occurrence Younès Babanedjar et Bachir Agrabi. Une communication sur "l'approche de préservation de l'architecture nationale, cas des villages des Aurès" a également été donnée par Nabila Cherchali, sousdirectrice au ministère de la Culture. Deux ateliers sur les symboles berbères et l'architecture en matériaux en terre ont été organisés en marge de cette manifestation qui a donné lieu à des visites guidées aux monuments, zaouïas et mosquées de M'doukal.Cette commission, assistée par les associations des "Amis d'Imedghassen" et "de la culture et du patrimoine historique" effectue "un premier pas vers la classification de ces ksours en tant que site touristique et archéologique", a indiqué à l'APS la sous-directrice de la conservation et de la restauration des biens culturels immobiliers au ministère de la Culture, Nabila Cherchali, en marge des journées d'étude organisées sur site par l'association des Amis d'Imedghassen.L'opération permettra aussi aux propriétaires des maisons du vieux M'doukel de bénéficier d'aides pour la restauration de leurs demeures, a indiqué Mme Cherchali, faisant état d'un second projet pour la préservation, la classification et la réhabilitation du village de Menaâ et du site des "balcons" de Ghoufi.De son côté, Mme Rachida Zadem, juriste au ministère de la Culture, a estimé que dans le cadre des dispositifs mis en place par l'Etat pour préserver les biens patrimoniaux, l'opération de restauration des ksours de M'doukel pourrait fournir un exemple édifiant d'un partenariat Etatsociété civile pour la préservation de cet héritage matériel revendiqué par les associations depuis plusieurs années.La manifestation a été ouverte dans une ambiance de fête, marquée par les salves de baroud, les chants folkloriques et une exposition de produits artisanaux. La journée d'étude a mis en exergue le riche passé de la cité de M'doukel, aux origines Numides, dont le nom en tamazight signifie "les amis" et que les romains appelaient Aqua-Viva.Bâtie au moyen de matériaux en terre il y a plus de 16 siècles, la cité était une halte incontournable pour les caravanes du hadj se dirigeant vers les Lieux Saints de l'Islam, a indiqué le président de l'association de la culture et du patrimoine historique, Djemaï Taïbi. Dans son exposé du projet de restauration de la cité, l'architecte Brahim Ariouat a indiqué que les inondations de 1969 avaient dévasté 90 % des bâtisses constituant les ksours que leurs occupants abandonnèrent pour s'installer dans le nouveau village socialiste. Il a également estimé à 630 millions de dinars le coût de la restauration.Les expériences relatives, notamment, au projet du forum d'Oued M'zab et du village archéologique de Rmila, à Khenchela, ont été exposées à cette occasion, respectivement par des spécialistes, en l'occurrence Younès Babanedjar et Bachir Agrabi. Une communication sur "l'approche de préservation de l'architecture nationale, cas des villages des Aurès" a également été donnée par Nabila Cherchali, sousdirectrice au ministère de la Culture. Deux ateliers sur les symboles berbères et l'architecture en matériaux en terre ont été organisés en marge de cette manifestation qui a donné lieu à des visites guidées aux monuments, zaouïas et mosquées de M'doukal.




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