Les praticiens de la santé publique mobilisent, encore une fois, leurs rangs contre la tutelle. Ils s'estiment lésés par les promesses non tenues par leur tutelle. Des questions comme celles du statut particulier, le concours pour les promotions des praticiens publics et l'alignement des diplômes de pharmaciens et dentistes sur la nouvelle classification.Les praticiens de la santé publique mobilisent, encore une fois, leurs rangs contre la tutelle. Ils s'estiment lésés par les promesses non tenues par leur tutelle. Des questions comme celles du statut particulier, le concours pour les promotions des praticiens publics et l'alignement des diplômes de pharmaciens et dentistes sur la nouvelle classification.Rien de nouveau pour les praticiens de la santé publique dont leur syndicat reconduit la protesta jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Le SNPSP compte inscrire dans sa démarche de protesta des sit-in, dont le premier est pour le 10 juin prochain.Le président de ce syndicat Dr Lyes Merabet explique que « le ministère et la Fonction publique se sont engagés à revoir la copie du statut particulier » mais déplore-t-il « rien n'a été fait jusque-là ». Malgré les grèves cycliques de ce syndicat, une réunion de conciliation entre les représentants du ministère et le syndicat a abouti seulement à une trêve sans plus. Le dialogue semble rompu entre les deux parties.Dans ce chapitre des revendications, le syndicat estime que certaines questions restent en suspens, à savoir celle liée à l'installation d'une commission mixte pour les examens de concours pour les promotions de médecins généralistes. Dr Merabet parle d'une commission qui n'existe pas encore et la tutelle, selon lui, « semble pressée d'entamer les concours durant ce mois ».Les professionnels de la santé publique ne voient aucun inconvénient de reporter ces examens à la rentrée sociale de septembre. Mais le ministère ne veut pas reculer sur ce point. Il faut retenir que ces examens touchent à l'ensemble de la corporation médicale où il y a la promotion de rangs de médecin à médecin-chef dans les établissements de santé publique et la promotion pour le rang de chef de services pour d'autres. Le syndicat ne précise pas s'il va boycotter ou pas la démarche d'organiser ces concours.L'autre dossier qui semble également s'éterniser est celui de la classification des nouveaux docteurs en médecine dentaire et pharmaciens. Une revendication récente pour justifier l'alignement de ces deux catégories médicales dans les statuts de la Fonction publique en termes de salaires. Après maintes sollicitations, le SNPSP n'a pas obtenu de réponse décisive sur cette question. De l'autre côté, le ministère de la Santé tente de rassurer le Syndicat des praticiens publics en tentant de leur ouvrir « un canal de dialogue permanent ».Selon une source du ministère, toutes les revendications de ce syndicat sont en cours d'études mais il faut du temps pour chaque dossier. Abdelmalek Boudiaf a réitéré sa disponibilité pour trouver des issues aux engagements pris il y a quelques années. Toutefois, il subsiste des points que le ministère et le syndicat n'ont pas encore réussis à les rendre opérationnels. Il s'agit d'accorder un taux de 30 % pour la prime d'amélioration des prestations de soins, les bourses de formations de courte durée pour les médecins généralistes et le lancement de certificat d'études spécialisées pour les praticiens de santé publique.Rien de nouveau pour les praticiens de la santé publique dont leur syndicat reconduit la protesta jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Le SNPSP compte inscrire dans sa démarche de protesta des sit-in, dont le premier est pour le 10 juin prochain.Le président de ce syndicat Dr Lyes Merabet explique que « le ministère et la Fonction publique se sont engagés à revoir la copie du statut particulier » mais déplore-t-il « rien n'a été fait jusque-là ». Malgré les grèves cycliques de ce syndicat, une réunion de conciliation entre les représentants du ministère et le syndicat a abouti seulement à une trêve sans plus. Le dialogue semble rompu entre les deux parties.Dans ce chapitre des revendications, le syndicat estime que certaines questions restent en suspens, à savoir celle liée à l'installation d'une commission mixte pour les examens de concours pour les promotions de médecins généralistes. Dr Merabet parle d'une commission qui n'existe pas encore et la tutelle, selon lui, « semble pressée d'entamer les concours durant ce mois ».Les professionnels de la santé publique ne voient aucun inconvénient de reporter ces examens à la rentrée sociale de septembre. Mais le ministère ne veut pas reculer sur ce point. Il faut retenir que ces examens touchent à l'ensemble de la corporation médicale où il y a la promotion de rangs de médecin à médecin-chef dans les établissements de santé publique et la promotion pour le rang de chef de services pour d'autres. Le syndicat ne précise pas s'il va boycotter ou pas la démarche d'organiser ces concours.L'autre dossier qui semble également s'éterniser est celui de la classification des nouveaux docteurs en médecine dentaire et pharmaciens. Une revendication récente pour justifier l'alignement de ces deux catégories médicales dans les statuts de la Fonction publique en termes de salaires. Après maintes sollicitations, le SNPSP n'a pas obtenu de réponse décisive sur cette question. De l'autre côté, le ministère de la Santé tente de rassurer le Syndicat des praticiens publics en tentant de leur ouvrir « un canal de dialogue permanent ».Selon une source du ministère, toutes les revendications de ce syndicat sont en cours d'études mais il faut du temps pour chaque dossier. Abdelmalek Boudiaf a réitéré sa disponibilité pour trouver des issues aux engagements pris il y a quelques années. Toutefois, il subsiste des points que le ministère et le syndicat n'ont pas encore réussis à les rendre opérationnels. Il s'agit d'accorder un taux de 30 % pour la prime d'amélioration des prestations de soins, les bourses de formations de courte durée pour les médecins généralistes et le lancement de certificat d'études spécialisées pour les praticiens de santé publique.
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Posté Le : 04/06/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : FAYÇAL ABDELGHANI
Source : www.lemidi-dz.com