Algérie

Vers la généralisation des salles d'enregistrement audiovisuel



La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) s'attèle à la généralisation des salles d'enregistrement audiovisuel à l'ensemble des brigades de protection des personnes vulnérables au niveau national.La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) s'attèle à la généralisation des salles d'enregistrement audiovisuel à l'ensemble des brigades de protection des personnes vulnérables au niveau national.
Cette généralisation fait suite au lancement à Alger, en novembre dernier, du dispositif d'audition filmée au profit des enfants victimes d'agressions sexuelles, a-t-on appris avant-hier à Alger de la commissaire divisionnaire, Kheira Messaoudene. La DGSN réalise à travers l'ensemble des wilayas du pays des salles d'enregistrement audiovisuel, similaires au modèle initié à Alger, au profit des enfants victimes d'agressions sexuelles, a en effet déclaré à l'APS, Mme Messaoudene en marge d'une visite d'inspection de la déléguée nationale à la protection de l'enfance et présidente de la délégation nationale à la protection et à la promotion de l'enfance,
MeriemCherfi, au siège de la brigade de protection des personnes vulnérables au niveau de la division Est de la police judicairede Bab Ezzouar. Créée selon les normes internationales et sous la supervision de cadres des différentes directions centrales de la DGSN,cette salle d'audition facilite le travaildes enquêteurs en charge de dossiers d'enfants victimes d'agressions sexuelles, a indiqué Mme Messaoudene, avant de relever la difficulté de ces dossiers en raisonde l'état psychologique de ces enfants qui sont auditionnés avec le consentement de leur tuteur légal.
Les déclarations des victimes sont enregistrées sur des supports CD remis par la suite aux autorités judiciaires (procureur général ou juge) afin de statuer sans soumettre la victime à une deuxième audition. La chef de brigade de la protection des personnes vulnérables relevant de la division Est de la PJ, le commissaire principal, Slatnia Hayet, a mis en avantl'importance de cette salle qui a facilité le travail des enquêteurs en mettant la victime en confiance à travers des supports pédagogiques l'aidant à raconter les faits, soulignant n'avoir enregistré "aucune objection de la part des parents des victimes (70 affaires traitées) quant à l'enregistrement des déclarations de leurs enfants, qui restent confidentielles et visionnées dans un cadre strictement légal".
Pour sa part, Meriem Chorfi a salué le professionnalisme des brigades en charge de ce travail, précisant que l'Algérie est "parmi les pays pionniers à appliquer cette méthode d'enregistrement sans caméras apparentes pour mettre la victime dans un climat de confiance".
La déléguée nationale à la protection de l'enfance a visite ensuite le service en charge du numéro vert (104) destiné à la protection de l'enfance et au signalement des cas de rapt, annonçant à cette occasion, le lancement prochain par la délégation d'un numéro spécial destiné aux mêmes fins.
Le bilan des services de la Sûreté de la wilaya d'Alger en 2017 fait état de l'implication de 114 mineurs dans des affaires de possession et de consommation de drogue, 77 autres dans affaires de vol, 71 dans des affaires de coups et blessures volontaires, 58 dans des affaires de port d'armes blanches prohibées, et 22 mineurs poursuivis dans des affaires de destruction de biens d'autrui.
Les mêmes services ont enregistré, au cours de la même année, plus de 200 affaires de mineurs en état de détresse, 16 affaires de fugue, outre le placement de 50 mineurs dans les centres de rééducation et la restitution de 220 enfants à leurs familles. Les services de la Sûreté de wilaya ont recensé également quelque 17 agressions sexuelles et 30 cas de viol contre cette tranche vulnérable.
Pour rappel, la Brigade de protection des personnes vulnérables est composée d'une section de lutte contre la délinquance juvénile, d'une autre de protection des mineurs et d'une troisième de lutte contre la violence à l'égard des femmes.
Cette généralisation fait suite au lancement à Alger, en novembre dernier, du dispositif d'audition filmée au profit des enfants victimes d'agressions sexuelles, a-t-on appris avant-hier à Alger de la commissaire divisionnaire, Kheira Messaoudene. La DGSN réalise à travers l'ensemble des wilayas du pays des salles d'enregistrement audiovisuel, similaires au modèle initié à Alger, au profit des enfants victimes d'agressions sexuelles, a en effet déclaré à l'APS, Mme Messaoudene en marge d'une visite d'inspection de la déléguée nationale à la protection de l'enfance et présidente de la délégation nationale à la protection et à la promotion de l'enfance,
MeriemCherfi, au siège de la brigade de protection des personnes vulnérables au niveau de la division Est de la police judicairede Bab Ezzouar. Créée selon les normes internationales et sous la supervision de cadres des différentes directions centrales de la DGSN,cette salle d'audition facilite le travaildes enquêteurs en charge de dossiers d'enfants victimes d'agressions sexuelles, a indiqué Mme Messaoudene, avant de relever la difficulté de ces dossiers en raisonde l'état psychologique de ces enfants qui sont auditionnés avec le consentement de leur tuteur légal.
Les déclarations des victimes sont enregistrées sur des supports CD remis par la suite aux autorités judiciaires (procureur général ou juge) afin de statuer sans soumettre la victime à une deuxième audition. La chef de brigade de la protection des personnes vulnérables relevant de la division Est de la PJ, le commissaire principal, Slatnia Hayet, a mis en avantl'importance de cette salle qui a facilité le travail des enquêteurs en mettant la victime en confiance à travers des supports pédagogiques l'aidant à raconter les faits, soulignant n'avoir enregistré "aucune objection de la part des parents des victimes (70 affaires traitées) quant à l'enregistrement des déclarations de leurs enfants, qui restent confidentielles et visionnées dans un cadre strictement légal".
Pour sa part, Meriem Chorfi a salué le professionnalisme des brigades en charge de ce travail, précisant que l'Algérie est "parmi les pays pionniers à appliquer cette méthode d'enregistrement sans caméras apparentes pour mettre la victime dans un climat de confiance".
La déléguée nationale à la protection de l'enfance a visite ensuite le service en charge du numéro vert (104) destiné à la protection de l'enfance et au signalement des cas de rapt, annonçant à cette occasion, le lancement prochain par la délégation d'un numéro spécial destiné aux mêmes fins.
Le bilan des services de la Sûreté de la wilaya d'Alger en 2017 fait état de l'implication de 114 mineurs dans des affaires de possession et de consommation de drogue, 77 autres dans affaires de vol, 71 dans des affaires de coups et blessures volontaires, 58 dans des affaires de port d'armes blanches prohibées, et 22 mineurs poursuivis dans des affaires de destruction de biens d'autrui.
Les mêmes services ont enregistré, au cours de la même année, plus de 200 affaires de mineurs en état de détresse, 16 affaires de fugue, outre le placement de 50 mineurs dans les centres de rééducation et la restitution de 220 enfants à leurs familles. Les services de la Sûreté de wilaya ont recensé également quelque 17 agressions sexuelles et 30 cas de viol contre cette tranche vulnérable.
Pour rappel, la Brigade de protection des personnes vulnérables est composée d'une section de lutte contre la délinquance juvénile, d'une autre de protection des mineurs et d'une troisième de lutte contre la violence à l'égard des femmes.


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