Amar Ghoul a inspecté samedi le chantier. Fini les embouteillages de Aomar-Gare
pour les automobilistes qui empruntent la RN5 qui mène vers l’est du pays.Le tronçon contournant Kadiria-Djebahia sera ouvert à la circulation d’ici à la fin du mois. Le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a pris la décision après avoir inspecté le tunnel de Djebahia et le viaduc opérationnel. Une bonne partie des équipements est installé dans le tunnel. Trente-quatre ventilateurs dans chaque tube, une douzaine de postes d’incendie équipés, un éclairage jour et nuit sont en fin d’installation ; et les travailleurs s’affairent à l’intérieur à terminer les dernières retouches. Le ministre a tenu d’ailleurs à féliciter le DTP de Bouira et les entreprises de réalisation. Mais il n’a pas manqué de faire des remarques, notamment au sujet de l’embellissement des entrées du tunnel et l’intensification des signalisations. D’ailleurs, une campagne publicitaire pour la sensibilisation sera lancée à cette occasion. Toutefois, dans un premier temps, un seul tube sera ouvert, et la formule de circulation, double sens ou sens unique, n’est pas encore arrêtée. Pour la sécurité du tunnel, la Protection civile et la gendarmerie ont procédé à des simulations. Des exercices de situations ont été faits dans le premier tube. Le viaduc, haut de 140 mètres, déconseillé pour ceux qui ont le vertige, offre une superbe vue sur la vallée. Entièrement achevé, mais il reste à le mettre en valeur par un éclairage. Le ministre a demandé à ce qu’on lui fasse des propositions à ce sujet. Il est question, de toute façon, d’éclairer tout le pont.
Avant de quitter les deux œuvres d’art, le ministre a exigé que toutes les mesures de sécurité, glissières, glissières en béton et protection des culées de ponts soient achevées avant l’ouverture du tronçon à la circulation.
Plus loin, un glissement survenu juste après l’inauguration du contournement de Bouira a été traité et livré. Le DTP détailla pour le ministre la technique utilisée pour rattraper la voie. M. Ghoul, visiblement satisfait, recommanda qu’on enseigne cette technique.
Passé ce moment de satisfaction du travail effectué, la suite du programme rappelle vite ce qui reste à faire. Entre Bechloul, à la sortie de Bouira et la limite de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, les Chinois du groupement CITIC/ CRCC ont commencé à venir à bout du tracé rocailleux au relief accidenté. Au bruit des engins et camions en un incessant mouvement de “fourmilière”, les travailleurs oublient les nuages de poussière qui s’élèvent constamment. Ils devraient passer au rythme 3x8 à la faveur de cet été. Reste à savoir si les 323 travailleurs algériens, qui sont tous de la région, accepteraient le travail de nuit. Vu qu’en plus de la difficulté du couloir — manque de matériaux qu’il faut aller chercher à quelques kilomètres de là —, la situation sécuritaire n’est pas totalement favorable. Cela dit, le chantier est sécurisé par des éléments de l’ANP et de la Garde communale depuis qu’une bombe a été placée sur la piste. Elle a fait deux blessés. Le chantier n’est pas arrêté pour autant. Les Chinois sont déterminés à terminer cette section (tronçon) et continuent de “casser cette montagne” en schiste. Les autres sections avancent plus rapidement, le relief s’y prête plus facilement.
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Posté Le : 09/06/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djilali Benyoub
Source : www.liberte-algerie.com