Vers la création des entreprises protectrices des animaux

Les chiens errants posent problème d'hygiène et de sécurité dans les quatre coins du pays. Afin d'éviter l'abattage des chiens et des chats abandonnés, des propositions sont à l'étude pour l'éventuelle création d'entreprises protectrices des animaux (EPA) dans chaque wilaya du pays.En effet, les chiens errants sont devenus si nombreux qu'ils forment des meutes et constituent une menace pour les citoyens, notamment les plus vulnérables à savoir : enfants, personnes âgées... Les chiens s'attaquent également aux cheptels dans les campagnes à la grande colère des éleveurs et des paysans. L'abattage de ces animaux a soulevé, à chaque fois, la colère non seulement d'une grande partie de la population mais également des sociétes de la défense internationales des animaux. Dans une wilaya de l'Est du pays, un communiqué émanant de la cellule de communication a fait part de l'élimination physique de plus de 3.000 chiens. Certains citoyens ont pris attache avec nous, pour dénoncer un massacre des plus atroces de ces pauvres chiens. Cette région, n'est pas la seule qui organise de telle campagne inhumaine. A en croire les témoignages des citoyens de cette wilaya, le nombre des chiens abattus a dépassé les 3.038 chiens ces dernières années. Les chiens ne sont pas les seuls qui sont maltraités et sauvagement tués. C'est le cas d'un chat qui était à l'origine de morsure d'enfants qui jouaient à proximité d'une école. «Le chat est enragé», disaient-ils. Cette information s'est répandue à travers toute la commune. Une battue a été organisée par les villageois pour retrouver le chat qui a été finalement localisé et «lapidé». Les élus de la commune ont jugé utile de faire pratiquer des tests sur le chat dont les examens du laboratoire se sont avérés négatifs. Le chat qui a été sauvagement abattu ne souffrait d'aucune maladie, a-t-on appris. Dénonçant cet état de fait, les mêmes organisations ont interpellé les hautes autorités du pays de faire cesser ces massacres, rappelant que toute vie doit être protégée et soignée quel que soit sa forme. Pour mettre fin à l'abattage cruel, les autorités du pays envisagent de faciliter la création des entreprises protectrices des animaux. D'une pierre plusieurs coups, cet état de fait permet la création des milliers de postes d'emplois pour les jeunes, protéger les citoyens du mal de ces bêtes et mettre les autres animaux à l'abri. Les communes (APC) pourraient également créer ce genre de fourrière pour les animaux errants et améliorer leur situation financière. Les chiens, chats, vaches, moutons etc., qui seront interceptés sur la voie publique ou sans «maîtres» seront admis dans ces fourrières. Les propriétaires auront la possibilité de les récupérer dans un délai bien défini par la réglementation. Bien entendu, ils devraient s'acquitter des frais de la prise en charge de leur animal avant de le récupérer. Passé ce délai, l'entreprise en question ou l'APC aura la légitimité de proposer l'animal en question à la vente.