Algérie

Vers la création d'un autre syndicat



Vers la création d'un autre syndicat
Le conseil national du Syndicat national des sages-femmes algériennes, qui devait tenir hier une assemblée générale extraordinaire, s'est contenté d'une journée de protestation. Cette action de contestation s'est déroulée devant l'Ecole des paramédicaux de l'hôpital Parnet. Ses membres ont appelé à la démission collective des membres du syndicat affilié à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et à la création d'un syndicat national autonome. « Il est impossible de continuer à travailler avec l'UGTA particulièrement avec le maintien de l'article 85 bis qui n'a pas été abrogé lors de la dernière tripartite », s'est, par ailleurs, plaint Mounir Betraoui, président du Syndicat national des corps communs de la santé. « La tutelle nous a autorisés à tenir cette assemblée, mais le directeur de l'école n'a pas voulu nous laisser entrer », regrette-t-il. Les travailleurs des corps communs de la santé ont exigé l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Selon notre interlocuteur, ils revendiquent la révision du régime indemnitaire, un nouveau statut particulier, la prime de contagion et la régularisation des contractuels et des vacataires pour leur permettre d'exercer leur métier et de vivre « dignement ». « Nous sommes le personnel le plus marginalisé du secteur », dira Betraoui. « Certains sont payés à 9.000 DA après plus de 17 ans de service et d'autres perçoivent 16.000 DA par mois », s'est révolté le même responsable. « Nous n'allons pas vers une grève mais nous ne baisserons pas les bras jusqu'à la satisfaction totale de nos revendications », dira-t-il. Et d'ajouter : « Les 120.000 corps communs de la santé recensés à l'échelle nationale n'ont bénéficié d'aucune augmentation de leurs salaires par rapport aux autres corps de la Fonction publique. » Selon lui, « il est urgent de prendre en considération toutes nos revendications légitimes après plusieurs années d'attente ».




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)