Les relations entre l'Algérie et la Tunisie ont de tout temps été au «beau fixe». Le renvoi d'ascenseur entre les deux pays est devenu une tradition depuis la Guerre de libération. Les frontières ne sont d'ailleurs que «symboliques», même si leur passage vaut des fois quelques désagréments. Aussi, une visite officielle, dans un sens ou dans l'autre, ne sert-elle qu'à ouvrir une nouvelle voie de coopération ou à l'approfondissement de celles déjà existantes. Celle du chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa, hier à Tébessa, ne fait pas exception. Sauf par le contexte caractérisé par une situation sécuritaire exigeant justement le renforcement de la coopération algéro-tunisienne.Cette situation figurera au menu de la rencontre coprésidée, hier au siège de la wilaya de Tébessa, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue tunisien. Les deux responsables ont discuté et procédé à une «analyse globale, complète et profonde de tous les faits nouveaux survenus sur différents plans en matière de sécurité, de développement et des relations bilatérales», a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, cité par l'APS. M. Lamamra a déclaré, au cours d'un point de presse animé conjointement avec son homologue tunisien, Mongi Hamdi : «On s'est penché lors de la réunion sur la vie dans la bande frontalière commune et la dynamisation des programmes et projets de développement qui y sont initiés au bénéfice des deux peuples.»M. Hamdi dira pour sa part que «le but de cette visite est la consolidation de la coordination et de la concertation entre les deux pays frères en vue de maîtriser les défis sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la contrebande d'armes». La réunion a aussi permis d'étudier les perspectives d'une coopération «encore plus étroite» entre les deux pays, et de convenir d'un «ensemble de recommandations à même de consolider la coopération dans les domaines sécuritaire et militaire», ce qui représente un «bond qualitatif», ajoutera le ministre tunisien. M. Hamdi conclura son intervention en affirmant que son pays «valorise la position historique de l'Algérie qui a soutenu la Tunisie lors de son cheminement vers la démocratie».R. C./APS
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Posté Le : 23/07/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Reda Cadi
Source : www.latribune-online.com