Un Commissaire aux comptes désigné L’affaire de la régie communale qui a défrayé la chronique locale est en cours de dénouement, apprend-on auprès de M.Bellabbes, vice-président de l’assemblée populaire communale d’Oran et délégué à la CATU. Il est fort probable que la régie communale soit condamnée à une cessation d’activité, qui durera le temps de faire le ménage au sein de cette entreprise devenue un vrai fardeau pour la commune d’Oran. Une entreprise qui avait tous les atouts et moyens pour être l’une des plus florissantes mais qui est devenue, par la force des choses, une entreprise qui traîne une dette de 120 milliards de centimes. «La mauvaise gestion a caractérisé la régie communale», avancent à chaque occasion les responsables de la commune, notamment les membres du conseil d’administration de la régie, le même conseil qui a appelé au départ du staff directionnel de la régie, un staff agissant en électron libre et ne justifiant ni les dépenses ni les recettes de cette entreprise. Rappelons que pour élucider l’énigme de la gestion de la régie communale, le maire avait demandé un audit sur cette entreprise. Une année a été nécessaire pour réaliser l’audit qui a été présenté il y a quelques jours aux responsables de la commune et du secteur du transport à Oran. C’est lors de cette réunion qu’il a été recommandé de désigner un commissaire aux comptes et un cabinet d’expertise comptable pour analyser les comptes de la régie. Cette décision ne sera certainement pas du goût de l’équipe dirigeante de la régie qui n’a pas soumis ses comptes à expertise de l’année 2000 à l’année 2005. L’expertise comptable sera certainement révélatrice et pourra aboutir éventuellement sur des poursuites judiciaires à l’encontre du staff directionnel de la régie. Il est à rappeler que la régie compte encore 140 travailleurs dont quelques-uns ont été recrutés illégalement en tant que contractuels, après avoir bénéficié du départ volontaire ou du départ à la retraite. 14 mois de salaires n’ont pas été payés aux 140 travailleurs de la régie qui, à maintes reprises, ont observé des sit-in aux portes de l’hôtel de ville, interpellant le maire pour leur venir en aide et régler leur problème. Le maire a été sensible à leur situation, et a dégagé du budget communal bien sûr, avec l’accord de l’APC, quatre mois de salaires à ces travailleurs. La commune ne peut continuer à prendre en charge le déficit de la régie même si elle ne veut pas opter pour sa dissolution. En fait, selon les responsables de la commune, le transport urbain est une des missions qui interpellent la commune, et cette dernière compte bien la réorganiser pour une meilleure rentabilité.
Posté Le : 16/01/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com