Algérie

Vers l'exploitation réglementée des produits forestiers



La Conservation des forêts de la wilaya d'Aïn Témouchent s'apprête à attribuer des autorisations pour l'exploitation des ressources forestières en particulier les produits non ligneux dont les plantes aromatiques et médicinales, et ce, à la faveur de la signature de conventions avec les parties concernées.Cette opération, qui entre dans le cadre de la préservation et de la valorisation des ressources forestières, sera certainement pilotée par un conseil interprofessionnel de la filière plantes aromatiques qui vient d'être installé tout récemment auprès de la Conservation forestière et composé des membres qui activent dans ce domaine dont les collecteurs, les producteurs et l'extraction des huiles.
Selon un cadre de la Conservation forestière de la wilaya d'Aïn Témouchent, la filière de l'exploitation du bois ne fait pas partie des priorités de l'administration des forêts au niveau local dans la mesure où les forêts d'Aïn Témouchent sont particulièrement celles de protection. L'exploitation du bois dans la wilaya d'Aïn Témouchent n'est pas aussi importante dans la mesure où les forêts jouent essentiellement le rôle de protection contre l'érosion et la désertification en particulier.
Quant au volet de l'exploitation des forêts de détente, de loisirs et de récréation, celui-ci vient d'être lancé depuis deux années environ. Il s'agit donc de mener une gestion durable tout en respectant l'aspect écologique, en assurant une rentabilité économique. Il n'est un secret pour personne que les produits forestiers non ligneux ont leur part dans le marché informel à travers notamment les herboristes.
Ce qui nécessitera une organisation de cette filière pour une meilleure valorisation des produits du terroir et la création d'emplois. C'est donc le souci majeur des pouvoirs publics à travers la Direction générale des forêts eu égard aux enjeux auxquels le secteur des forêts devra faire face, notamment économique, avec la valorisation du potentiel de production, la promotion des activités de nature à permettre une intégration plus performante à l'économie nationale.
D'où la nécessité de promouvoir et d'encourager le secteur privé et des communautés locales dans l'exploitation, la transformation et la commercialisation des produits forestiers non ligneux (plantes aromatiques et médicinales) sachant que les capacités d'intervention de l'administration forestière sont relativement adéquates car elles lui permettront de concrétiser ses programmes sans grandes difficultés à travers ses différentes conservations forestières, ses circonscriptions et ses districts éparpillés sur le territoire national.

M. LARADJ


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