Le Président-directeur général de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour a déclaré, hier à Alger, que son entreprise «travaille pour satisfaire les besoins en carburants du marché national», affirmant que cela va vers «la réduction de l'importation et l'autosuffisance en carburants d'ici 2019».En marge d'une conférence de presse animée, hier à Alger, le premier responsable de la première firme pétrolière en Algérie a expliqué que l'autosuffisance en carburants et la réduction de leurs importation se concrétisera grâce à la réception de la raffinerie de Sidi Yacine, «et ce avant la fin de l'année en cours». Il a par ailleurs, annoncé «la réception avant la fin de l'année 2019 de la raffinerie de Hassi Messaoud», rappelant que cette dernière fait l'objet d'un appel d'offres et à une «capacité de production de 50 millions de tonnes de carburants». Pour rappel, le même responsable avait récemment déclaré que «l'important potentiel de l'Algérie en hydrocarbures continue d'attirer de plus en plus de partenaires étrangers». Selon lui, le nombre important (près d'une trentaine) de partenaires étrangers ayant pris part à la 11ème édition des Journées scientifiques et techniques (JST11) de Sonatrach, prouve, une fois de plus, l'attractivité du secteur de l'énergie en Algérie. Il faut noter que la Sonatrach a réalisé un chiffre d'affaires à l'exportation de plus de 33 milliards de dollars en 2017, contre plus de 27 milliards de dollars en 2016, selon les derniers chiffres communiqués. Selon un responsable au sein de cette entreprise, une amélioration très remarquable a été enregistrée par rapport à l'année de 2016, en raison de la production primaire qui avait augmenté de 2%, passant ainsi à 197 Mtep, et ce malgré une baisse de la production du pétrole brut, due essentiellement à l'application de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétroles (OPEP) du 30 novembre 2016, en vertu duquel les membres s'étaient engagés à réduire leur production pour stabiliser le prix du brut. En ce qui concerne les exportations, Sonatrach a indiqué que celles-ci ont enregistré en 2017 un recul de 2% par rapport au volume, en comparaison avec l'année 2016. Les exportations ont, cependant, augmenté de 19% en valeur grâce notamment, à l'augmentation du cours du Sahara Blend. Son P-DG avait déclaré, récemment : «Ne vous inquiétez pas, il reste encore d'énormes réserves (de pétrole et de gaz) en Algérie, mais cela nécessite énormément de travail pour les découvrir», avait-il dit, rappelant, en ce sens, la volonté de la compagnie norvégienne Statoil de revenir en Algérie, pendant que des négociations sont menées pour l'installation du major américain Exxon Mobil dans le pays. Concernant le potentiel de l'Algérie en gaz de schiste et la place qu'occupe cette ressource dans la stratégie de Sonatrach pour la période 2020/2030, Ould Kaddour avait affirmé que l'Algérie occupait la troisième place dans le classement mondial des réserves de ce type de gaz.
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Posté Le : 24/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zahra Kefane
Source : www.lnr-dz.com