Algérie

Vers l'apaisement



Vers l'apaisement
La prochaine visite du président de l'Assemblée nationale française, Claude Bartolone, à Alger demain jeudi sera sans doute mise à profit pour mettre encore plus d'ordre dans les relations entre les deux parties qui se sont détériorées ces derniers mois.La prochaine visite du président de l'Assemblée nationale française, Claude Bartolone, à Alger demain jeudi sera sans doute mise à profit pour mettre encore plus d'ordre dans les relations entre les deux parties qui se sont détériorées ces derniers mois.Rien n'a filtré sur les objectifs de cette visite, encore moins sur l'agenda de cette personnalité politique de très haut rang, mais tout indique que Claude Bartolone aura des discussions avec les plus hauts responsables algériens. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'il soit reçu en audience par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.Cette visite intervient quelques jours seulement après celle effectuée à Alger par le président de l'association France- Algérie, Jean-Pierre Chevènement qui a été reçu en audience par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.Cette marque d'attention à l'égard d'une personnalité française qui n'occupe aucun poste officiel, mais qui reste un politique de premier plan en France, atteste sans doute de la volonté de Paris d'apaiser, un tant soit peu, ses relations avec Alger.Dans la capitale algerienne cet ancien ministre français a d'ailleurs fait de nombreuses déclarations allant dans le sens de l'apaisement et dans lesquelles il a surtout mis l'accent sur la nécessité de "booster davantage cette relation historique entre les deux partenaires. Il n'a pas manqué de reconnaître que les relations entre les deux pays ont été au centre de ces discussions admettant au passage, de manière implicite, l'existence de frictions entre les deux capitales".Il dira, en effet, que sa rencontre avec les officiels algériens a permis de "dissiper certains malentendus qui pouvaient s'être développés à partir de maladresses". C'est dire que quelque part Chevènement, qui était certainement porteur de nombreux messages, était mandaté pour parler des relations algérofrançaises.Ce dégel dans les relations entre les deux pays s'est confirmé aussi ces derniers jours lorsque le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s'est lui aussi exprimé sur un ton qui en disait long sur la volonté des deux parties de tourner la page de la brouille."Les relations algéro-françaises peuvent être bonnes, elles peuvent être mauvaises, mais elles ne seront jamais banales" dira Lamamra à partir de Paris lors de l'inauguration d'un nouveau siège de consulat à Creteil."Ces relations demandent du travail de part et d'autre", a-t-il encore soutenu faisant remarquer que le travail "continue et se fait dans beaucoup de secteurs et les échéances sont fixées". Est-ce à dire que l'épilogue du tweet de Manuel Valls est d'ores et déjà un lointain souvenir. Certainement non, mais l'on peut dire que l'éclaircie est bel et bien là.Rien n'a filtré sur les objectifs de cette visite, encore moins sur l'agenda de cette personnalité politique de très haut rang, mais tout indique que Claude Bartolone aura des discussions avec les plus hauts responsables algériens. Il n'est d'ailleurs pas exclu qu'il soit reçu en audience par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.Cette visite intervient quelques jours seulement après celle effectuée à Alger par le président de l'association France- Algérie, Jean-Pierre Chevènement qui a été reçu en audience par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.Cette marque d'attention à l'égard d'une personnalité française qui n'occupe aucun poste officiel, mais qui reste un politique de premier plan en France, atteste sans doute de la volonté de Paris d'apaiser, un tant soit peu, ses relations avec Alger.Dans la capitale algerienne cet ancien ministre français a d'ailleurs fait de nombreuses déclarations allant dans le sens de l'apaisement et dans lesquelles il a surtout mis l'accent sur la nécessité de "booster davantage cette relation historique entre les deux partenaires. Il n'a pas manqué de reconnaître que les relations entre les deux pays ont été au centre de ces discussions admettant au passage, de manière implicite, l'existence de frictions entre les deux capitales".Il dira, en effet, que sa rencontre avec les officiels algériens a permis de "dissiper certains malentendus qui pouvaient s'être développés à partir de maladresses". C'est dire que quelque part Chevènement, qui était certainement porteur de nombreux messages, était mandaté pour parler des relations algérofrançaises.Ce dégel dans les relations entre les deux pays s'est confirmé aussi ces derniers jours lorsque le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s'est lui aussi exprimé sur un ton qui en disait long sur la volonté des deux parties de tourner la page de la brouille."Les relations algéro-françaises peuvent être bonnes, elles peuvent être mauvaises, mais elles ne seront jamais banales" dira Lamamra à partir de Paris lors de l'inauguration d'un nouveau siège de consulat à Creteil."Ces relations demandent du travail de part et d'autre", a-t-il encore soutenu faisant remarquer que le travail "continue et se fait dans beaucoup de secteurs et les échéances sont fixées". Est-ce à dire que l'épilogue du tweet de Manuel Valls est d'ores et déjà un lointain souvenir. Certainement non, mais l'on peut dire que l'éclaircie est bel et bien là.


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