Véritable explosion durant une décennie

Dans une étude publiée jeudi dernier, Ernst & Young révèle que le nombre de projets d'investissements directs étrangers est passé de 339 en 2003 à 857 en 2011, soit une progression de 152%. Le continent africain progresse à une vitesse étonnante.
Mais la nouvelle la plus marquante de cette étude, c'est que les investissements inter-africains connaissent depuis 10 ans une véritable explosion : + 23% par an entre 2003 et 2011 et + 42% par an depuis 2007. Ainsi, depuis 2003, les investissements étrangers ont été multipliés par 2,5 alors que les investissements inter-africains l'ont été par 5,3, preuve évidente que les Africains prennent confiance dans leur continent et ont pleinement conscience de son attrait économique croissant. Pour Philippe Peuch-Lestrade, d'Ernst & Young : «Il y a eu un changement radical dans la décennie passée. Les Africains ont voulu participer à part entière au développement de leur continent en offrant eux-mêmes des solutions aux challenges de l'Afrique. Clairement, il reste encore beaucoup à faire, mais mener des initiatives intra-africaines pour l'intégration régionale et l'investissement dans les infrastructures assure à l'Afrique de rester dans une courbe de croissance positive».
Dans une étude publiée jeudi dernier, Ernst & Young révèle que le nombre de projets d'investissements directs étrangers est passé de 339 en 2003 à 857 en 2011, soit une progression de 152%. Le continent africain progresse à une vitesse étonnante.
Mais la nouvelle la plus marquante de cette étude, c'est que les investissements inter-africains connaissent depuis 10 ans une véritable explosion : + 23% par an entre 2003 et 2011 et + 42% par an depuis 2007. Ainsi, depuis 2003, les investissements étrangers ont été multipliés par 2,5 alors que les investissements inter-africains l'ont été par 5,3, preuve évidente que les Africains prennent confiance dans leur continent et ont pleinement conscience de son attrait économique croissant. Pour Philippe Peuch-Lestrade, d'Ernst & Young : «Il y a eu un changement radical dans la décennie passée. Les Africains ont voulu participer à part entière au développement de leur continent en offrant eux-mêmes des solutions aux challenges de l'Afrique. Clairement, il reste encore beaucoup à faire, mais mener des initiatives intra-africaines pour l'intégration régionale et l'investissement dans les infrastructures assure à l'Afrique de rester dans une courbe de croissance positive».