Dans le procès de Youcef Atal qui s'est tenu avant-hier après-midi à Nice, la sentence est tombée après que la procureure ait requis 10 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende. Dès l'entame du procès, les avocats du joueur ont plaidé l'incompétence territoriale du tribunal car les faits se sont déroulés pendant qu'il était avec la sélection algérienne hors de France.Riposte de la procureure qui a rejeté cette objection et le président du tribunal a rappelé que l'affaire a débuté par un signalement du préfet puis du maire de Nice. Ensuite, le président du tribunal a interrogé Youcef Atal sur le partage du message en question, si il avait vu la séquence en entier, tout en doutant des réponses du joueur qui explique ne pas avoir fait attention, cherchant juste à partager un message de paix. Par la suite, l'international algérien a été interrogé sur le fait d'avoir porté une écharpe aux couleurs de la Palestine avec l'EN. Atal s'est défendu en expliquant notamment avoir disputé un match à Tel-Aviv cet été avec Nice pour balayer toute haine de sa part.
La LFP et le CRIF demandent un euro symbolique alors que la LICRA réclame 1.500 euros de dommages et intérêts. Pour sa part, la procureure requiert 10 mois de prison assortis d'un sursis simple, une amende de 45.000 euros et la diffusion de la décision de justice sur Instagram pendant une durée d'un mois.
Explication de l'avocat du joueur algérien qui a réclamé la relaxe de son client : «On a analysé son matériel informatique et téléphone et alors, fait rare, on n'a rien trouvé».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 20/12/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.lequotidien-oran.com