Malgré l'interdiction par les autorités locales de tout étalage et entreposage de matériaux de construction sur la route, cette directive est restée, malheureusement, encore sur papier, puisque la situation demeure telle quelle. Pire, les vendeurs de tout bord de matériaux de construction, dont la plupart n'ont même pas un registre de commerce, ont investi les ruelles desservant plusieurs quartiers de la ville comme El Barki, Canastel, Belgaid, Sidi Chahmi, St Rémy, Aïn El Beida, entre autres, poussant leur négoce informel jusqu'au c'ur du tissu urbain. La population locale s'insurge contre la « tolérance », voire la « complaisance », dont jouissent ces commerçants véreux, prêts à tout pour mettre à l'abri leur activité quasi-clandestine et fortement préjudiciable, tant par les désagréments qu'elle cause à l'entourage (nuisance sonore, émanation de poussière, empiètement sur la voie publique et les trottoirs longeant les habitations, trafic incessant des poids lourds, etc.) que par les risques qu'elle représente (empilement vertical des matériaux notamment les briques et les parpaings, sans aucune mesure de sécurité, entassement du fer à béton à même le trottoir, amoncellement de sacs de ciment contre les murs des voisins, etc.). Dans ce contexte, les riverains font appel aux services compétents pour ordonner aux services de la direction de la concurrence et des prix (DCP) et ceux des impôts pour diligenter une enquête afin de vérifier la conformité de ces vendeurs avec le cahier des charges régissant la vente de matériaux de construction de détail, gros et demi-gros, en produits emballés et en vrac, ainsi que la régularité vis-à-vis du fisc et le respect de l'environnement. Les citoyens dénoncent le tapage nocturne assourdissant provoqué par les camions de gros tonnage et autres engins lors du chargement et déchargement des matériaux, mais également le brouhaha causé par toute cette activité.
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Posté Le : 05/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : J Boukraâ
Source : www.lequotidien-oran.com