Algérie

Vente de poissons pendant l’été



Le respect des normes d’hygiène fait défaut L’été, étant la saison la plus propice aux maladies à transmission hydrique et ces produits, étant classés parmi les plus sensibles et nécessitant des soins particuliers pour leur préparation : conditionnement, transport, conservation, commercialisation et utilisation, il y aurait de fortes probabilités pour que des intoxications alimentaires et peut-être même des morts d’hommes aient lieu, et ce, en raison de l’inobservation de ces mesures et des règles de l’hygiène alimentaire.  Prenant les exemples de la Pêcherie d’Oran, la rue des Aurès ou ailleurs, c’est toujours le même spectacle qui s’offre à vous; les poissons sont, la plupart du temps, exposés au soleil, dans des cageots dégoulinants de saleté et souvent aussi, comme c’est le cas de rue des Aurès, à même le sol où ils avoisinent les détritus et les nuées de mouches. Comme ils sont extrêmement sensibles et immédiatement périssables, les produits de la mer doivent obligatoirement faire l’objet de soins particuliers avant d’être livrés aux consommateurs. A Oran, cette notion constitue le dernier souci de la plupart des mareyeurs et poissonniers. Ainsi et à l’exception faite d’une poignée de gens de la profession, les autres, tous les autres, ne disposent ni de l’équipement nécessaire à la conservation et conditionnement du produit ni même de locaux appropriés pour la saine pratique de ce commerce. Ce relâchement dans le respect de la réglementation, s’il continue, peut, à l’évidence, mettre en danger la vie des consommateurs non avertis. La prévarication des services chargés du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes ne concernent pas que le commerce du poisson, puisque ceux non moins sensibles et à risque, tels que les viandes, produits laitiers et leurs dérivés se pratiquent dans des conditions non moins affreuses que celles réservées aux produits de la mer, une catastrophe peut survenir à tout instant. Pour la prévenir, l’implication de la société civile, à travers les associations de conseil et de protection du consommateur, l’union générale des commerçants et artisans algériens, la DCP et les différents corps de sécurité, devient impérative. D’autre part, puisqu’il s’agit d’une mission d’utilité publique et d’intérêt général, les médias dits lourds, chaînes radio et ENTV devraient être mis à contribution pour mener des campagnes de sensibilisation contre les risques que, l’inobservation des règles de conditionnement, de transport et de conservation peut faire encourir aux consommateurs et par voie de conséquence au pays. Les conditions dans lesquelles ces commerces sont pratiqués exposent la vie, des citoyens de tout âge, à un vrai danger pour leur santé et dont la responsabilité est imputée, en premier lieu, aux instances censées veiller au respect de la loi sur le terrain.   S.A.


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