Algérie

Vent de guerre économique



La guerre économique est de nos jours une réalité. La nouvelle étape de délaisser la rente pétrolière, au profit d'une diversification de l'économie patine, fait du sur place. Le Venezuela selon son président est «l'objet d'une persécution implacable».L'étranglement de l'économie Vénézuélienne est avérée. Plusieurs facteurs exogènes déstabilisants asphyxient un pays qui a pourtant comme hypothèque les plus importants gisements de pétrole au monde. Des investissements immenses ont été dégagés pour relancer l'économie, mais apparemment en vain pour contrecarrer l'embargo US qualifié par Nicolas Maduro «d'illégal», et qu'épaulent un «sabotage» de l'économie consistant à alimenter des pays voisins en marchandises, souvent subventionnées au bénéfice de la population, mais dont profitent les contrebandiers. Ces révélations du Président Vénézuélien n'ont pas tu les affres de la corruption, ni les pressions de types financiers dans le but de fragiliser l'économie, et la santé des finances publiques au point de menacer les approvisionnements du pays en équipements, en intrants, et en marchandises de consommation courante. Malgré le remboursement des dettes externes s'élevant à 45% du PIB, malgré le respect des échéanciers, malgré la solvabilité du pays, le régime de réclamant de l'idéologie Bolivarienne «a de la peine à faire ses achats à l'international», ce qui se répercute par une chute de la production. Evoquant «une guerre économique» Maduro n'en démord pas dans le maintient de sa politique de soutien des couches de la population dans le besoin, par l'octroi de bons d'achat. L'autodétermination des peuples à disposer d'eux mêmes n'est plus qu'un slogan, voire une chimère, car, selon Nicolas Maduro «la guerre économique nous touche tous», et en bon démocrate comme il le laisse paraître en répondant aux questions des journalistes de la presse internationale, il a décidé d'organiser des élections anticipées en invitant son opposition a y participer afin de mettre en échec les propagandes souvent relayées en occident, pour appuyer l'idée que le régime en place n'est pas issu de la volonté populaire. C'est dire, que l'Algérie n'est pas à l'abri d'une agression externe, et d'une remise en cause de ses choix politiques et économiques. Tergiverser sur le nouveau modèle de croissance encore, et encore serait une erreur. Nos outils de production industriels du secteur privé ou étatique utilisent leurs valeurs en dessous de 75% avait récemment dévoilée une enquête menée par l'Office national des statistiques. La prospection a concerné 250 entreprises du secteur public et 254 du secteur privé, soit un échantillon symptomatique sur l'état des performances de notre outil de production. En cette période de crise, où la croissance devrait atteindre deux chiffres, en considération des potentialités, dont regorge l'Algérie, hors exportations des ressources brutes pétrolières et gazières, il est grand temps de se tourner vers les potentialités minières, finalement largement inexplorées, et pour celles identifiées non exploitées.


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