Vent de corruption dans l’affaire Mills

Les ennuis judiciaires pour Berlusconi commencent Les ennuis judiciaires ont repris hier pour l’ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi avec l’examen d’une affaire dans laquelle il est accusé d’avoir corrompu l’avocat britannique David Mills pour obtenir un faux témoignage en sa faveur. Le tribunal de Milan a ouvert la première d’une longue série d’audiences préliminaires, au terme desquelles il devra décider s’il y a matière à procès ou pas. MM. Berlusconi et Mills, tous deux accusés de «corruption en actes judiciaires» mais qui nient les faits, ne se sont pas présentés au tribunal pour cette première séance qui a été consacrée à la constitution des parties civiles. Les avocats de la défense ont demandé un délai supplémentaire pour pouvoir prendre connaissance de nouveaux actes et documents versés au dossier fin mai. Le juge des audiences préliminaires a accepté la demande et a ajourné la séance au 9 juin. Le renvoi devant un tribunal des deux hommes avait été décidé en mars dernier par le parquet de Milan, une requête qui en Italie équivaut à une procédure d’inculpation. Un virement de 600.000 dollars aurait été effectué en 1997 par la Fininvest appartenant à la famille Berlusconi, sur un compte bancaire ouvert au nom de David Mills.