Algérie

"Van Marwijk est bel et bien en négociation avec la FAF"



Et il faut dire que ces dernières informations parvenant des Pays-Bas ne sont certainement pas balancées pour le simple plaisir de la part d'un média bien réputé.Après que son nom eut été évoqué pour la succession de Rabah Majder à la tête de la sélection algérienne de football, le technicien néerlandais, Bert Van Marwijk, s'était empressé à apporter un démenti formel, pour dire qu'il n'a aucun contact avec la FAF.
Interrogé par Goal, il avait déclaré: «Je ne serai pas le prochain entraîneur d'une sélection africaine. Je n'aurai pas de mission d'ailleurs en Algérie.»
Mais voilà que de nouveaux détails viennent alimenter encore les débats concernant l'éventuelle arrivée de celui qui a qualifié l'Arabie saoudite au Mondial 2018 avant d'y prendre part avec l'Australie.
Le quotidien néerlandais Dagblad010 a révélé, hier, que le technicien en question «est bel et bien en négociations avec la FAF pour succéder à Rabah Madjer». La même source ajoute que «Bert Van Marwijk est à la recherche de deux assistants pour l'accompagner dans sa nouvelle mission». Et il faut dire que ces dernières informations parvenant des Pays-Bas ne sont certainement pas balancées pour le simple plaisir de la part d'un média bien réputé. Cette précision de Dagblad010 fait dire que le finaliste de la Coupe du monde 2010 avec les Pays-Bas est emballé par l'idée de tenter une aventure avec les Verts, ce qui est aussi un indicateur de négociations entre lui et la FAF. Bert Van Marwijk a toujours travaillé avec ses propres hommes de confiance, comme avec Dick Voorn (Koekie) à Fortuna-Sittard et plus tard au Borussia Dortmund, John Metgod au Feyenoord et, récemment, son beau-fils, Mark van Bommel, en Coupe du monde en Russie. Pendant ce temps là, l'instance fédérale observe un mutisme total sur le sujet d'autant que Zetchi a bien reconnu l'«erreur d'avoir donné les noms des techniciens avec lesquels il était en pourparlers». Cependant, il s'agit de négociations et non pas encore de conclusion, si on croit toujours la même source. Ceci, étant donné que le Néerlandais, et au vu de son CV, «risque d'exiger un gros salaire», lui qui percevait, à titre d'exemple, 97 500 euros par mois en Australie. Or, Zetchi, en «bon gestionnaire sur le plan financier», pourrait refuser de payer une somme pareille, qui dépasserait le seuil qu'il estime être une limite, même s'il pourrait avoir un appui, dans ce sens, de la part des autorités algériennes.
On ne peut se permettre des «folies» sur le plan financier sans avoir quelques assurances sur le travail du technicien en question. Et là, on pourrait bien négocier une première partie pour la CAN 2019 et l'objectif des demi-finales et ensuite rediscuter pour le prochain Mondial en 2022 au Qatar. Cela permettrait, pour ainsi dire, du côté algérien de voir dans la pratique le travail de Van Marwijk avec la sélection et prévoir, ensuite, un projet à moyen et long terme.
Dans une nouvelle déclaration, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, a insisté pour que les responsables de la FAF demandent l'avis des spécialistes sur le sujet pour que le choix corresponde à la mentalité algérienne sans oublier qu'il doit obéir «à certains critères objectifs».
La qualification au prochain Mondial sera l'objectif à atteindre par le nouveau staff technique, certes, mais avec comme intermédiaire la CAN 2019, qui demeure un véritable test.


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