Algérie

Valse des entraîneurs: Abdelhak Benchikha quitte l'USMA


La valse va se poursuivre au détriment de la stabilité de la barre technique. Un nouveau record établi dans le championnat algérien. Neuf entraineurs ont déjà quitté leur poste en Ligue 1 après quatre journées seulement de championnat. Le dernier aura été Abdelhak Benchikha qui vient de démissionner. Le désormais ex-coach de l'USMA est le neuvième entraîneur à plier bagage. La nouvelle de la démission d'Abdelhak Benchikha est tombée tel un couperet à moins d'un mois après avoir remporté la première super coupe de la CAF de l'histoire du club, réalisant ainsi le doublé avec la première Coupe CAF des usmistes glanée en juin. La raison : des insultes venant des supporters lors de la reprise des entrainements après la défaite de l'USMA face à la JSK. Abdelhak Benchikha a annoncé sa démission après avoir reçu une pluie d'insultes de la part d'un groupe de supporters à l'entrée du stade Omar Hamadi. Ils ont donc neuf techniciens à rendre le tablier avec le départ des Liamine Bougherara (CSC), Nadir Leknaoui (PAC), Abdelkader Amrani (ESS), Azziz Abbes (NCM), Youcef Bouzidi (JSK), Abdenour Hamici (MCEB), Abdelkader Yaiche (ASO Chlef), Vandenbroeck (CRB). Où est passé donc le projet sportif 'Pour éradiquer ce phénomène de valse d'entraîneurs qui n'arrange nullement les affaires du football algérien ni son développement, la direction technique national (DTN) devrait s'impliquer pour trouver les solutions. Jusqu'à quand nos clubs devront-ils être gérés avec une telle médiocrité de la part de présidents qui ne sont là que pour préserver leurs postes, sans se soucier des conséquences financières et sportives que cela peut engendrer. Or, les petits calculs d'épicier n'ont pas lieu d'être dans un club professionnel ou prétendu tel. Comment peut-on aspirer développer le football national ou prétendre gagner un titre continental avec de telles mascarades ' Aucun projet sérieux, ni à court terme, ni à moyen terme. Tant que les présidents de clubs ne courent que derrière les subventions étatiques sans contrôle de l'Etat des deniers publics, le football algérien ne relèvera pas la tête.
«Les vrais riches sont ceux qui possèdent ce que l'argent n'achète pas», ce proverbe sied bien aux gestionnaires de la majorité des clubs qui ne disposent pas de la compétence requise et ne s'éternisent dans leurs postes que pour des intérêts autres que sportifs. Plus grave encore, certaines formations se sont illustrées en procédant à des changements d'entraîneur avant même le coup d'envoi du championnat. Le plus surprenant, c'est que certaines équipes ayant limogé leurs entraineurs procèdent au recrutement d'autres coachs, remerciés par leurs clubs antécédents pour... insuffisance de résultats. Bizarre, n'est-ce pas ' Au fait, sur quels critères se base-t-on pour engager des entraineurs ' La question mérite bien une réponse.
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