Algérie

Vahid Halilhodzic



Vahid Halilhodzic
Détermination - Malgré les blessures à la pelle enregistrées dans son groupe, Halilhodzic n'a qu'un seul mot d'ordre pour le match de ce soir : la victoire et rien d'autre.
Le premier patron des Verts, le Bosnien Vahid Halilhodzic, s'apprête à amorcer un virage dangereux avec son équipe. Le mois prochain, cette dernière aura à affronter le Rwanda, le Mali et la Gambie pour le compte des éliminatoires de la CAN-2013 et du Mondial-2014. Avant ces trois rencontres, la bande au Bosnien croisera le fer, ce soir, avec le Niger, en match amical, programmé à partir de 20h 30, au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Certes, il s'agit d'une rencontre amicale, dont le résultat importe peu, mais Coach Vahid voit les choses autrement en indiquant qu'il ne veut pas entendre parler d'autre résultat que la victoire, reconnaissant, dans le même sillage, que l'avalanche des blessures lui a compliqué la tâche et faussé ses calculs. «De nature, je n'aime pas perdre, même quand il s'agit d'un match amical, et celui face au Niger en est un. Il faut reconnaître, toutefois, que les blessures à répétition qu'enregistre notre groupe me rendent la tâche difficile, surtout que les calculs que j'avais faits ont été, pour la plupart, faussés pour cette raison. Je dois vous dire que depuis le début de ma carrière en tant qu'entraîneur, je n'ai jamais traversé une situation pareille. Je ne peux rien faire sauf accepter mon sort tel qu'il est. Toutefois, je ne vais pas en rester là, mais j'ai insisté auprès de mes joueurs pour sortir vainqueurs de la rencontre de ce samedi (aujourd'hui), surtout qu'une victoire leur fera du bien sur le plan du moral. J'avais prévu de disputer ce match avec deux équipes différentes afin de permettre à tout le monde d'y prendre part, mais les nombreuses blessures, notamment du côté des joueurs locaux, ont tout remis en cause», a déclaré le sélectionneur national au cours d'une conférence de presse animée jeudi au niveau du stade Mustapha-Tchaker de Blida, lieu de la rencontre de ce soir. L'ancien sélectionneur des Eléphants de la Côte d'Ivoire reconnaît, dans le même sillage, que s'il y a un poste qui le préoccupe au plus haut degré, c'est celui de l'axe central de l'arrière garde, puisque pratiquement tous les éléments évoluant dans cette zone sensible sont indisponibles. «Bougherra, Belkalem et Cadamuro subissent des soins et, avant eux, il y avait Benlamri qui a déclaré forfait en raison d'une blessure. Je me suis retrouvé contraint de demander à Medjani d'écourter sa période de repos pour nous rejoindre plus tôt que prévu», a-t-il expliqué. Pour ces raisons, l'on devra s'attendre à une équipe relookée ce soir, ce qui devra permettre à d'autres éléments qui seront alignés de tirer leur épingle du jeu et convaincre le sélectionneur de leurs potentialités. Ne dit-on pas que le malheur des uns fait le bonheur des autres '
La préoccupation
Le match face au Mali inquiète le coach
Même si son équipe doit disputer trois rencontres le mois prochain, Halilhodzic estime que la plus importante est celle face au Mali étant donné «que cette sélection dispose de plusieurs éléments doués qui peuvent poser un sérieux problème à notre sélection». Cette rencontre suscite encore une polémique en ce qui concerne le lieu de son déroulement en raison des événements qui secouent actuellement les terres maliennes. Sur ce point, le conférencier n'a pas caché son ire en indiquant : «A un peu plus de 15 jours de ce match, on ne sait toujours pas où on va le jouer. C'est vraiment insensé. La FIFA devait pourtant trancher il y a de cela un bon bout de temps. Je suis encore une fois déçu par cette institution, d'autant plus que cette dernière n'a pas agi avec la fermeté voulue après le boycott par la sélection camerounaise du match amical qui allait l'opposer à notre équipe en novembre dernier».
L'ultimatum
Dernière chance pour les locaux
Depuis sa prise de fonction, tout le monde reproche à Halilhodzic le fait qu'il soit critique envers les joueurs du cru. Cette fois-ci, il l'a été encore plus en indiquant que cette série de matchs qui attend les Verts constituera la dernière chance pour la plupart d'entre eux, tout en reconnaissant qu'ils sont pétris de qualités. «Cette fois-ci, je ne peux m'empêcher de leur en vouloir encore, en raison de leur manque de sérieux et de professionnalisme. J'ai programmé le stage de Bouchaoui spécialement pour les joueurs du cru, mais grande fut ma déception quand la plupart d'entre eux se sont présentés traînant des blessures, ils sont alors loin de répondre à nos exigences sur le plan physique», dira-t-il.
La menace
«Si ça continue comme ça, je risque de partir»
Concernant les contacts qu'il a eus de la part de clubs des pays du Golfe, le conférencier ne les a pas niés, affirmant que «chaque jour, je reçois des offres de clubs et sélections de l'étranger. Certaines d'entre elles sont très séduisantes sur le plan financier, puisqu'elles sont nettement meilleures comparativement à ce que je touche ici, mais je veux aller au bout de mon contrat». Il ajoutera que s'il a l'ambition de continuer avec l'EN Algérienne, c'est parce qu'il ne veut pas décevoir Raouraoua auquel il voue un respect particulier. Cependant, Coach Vahid ne ferme pas la porte, surtout qu'il affirme être parfois outré par certains comportements, qui font que son message ne passe pas de la manière souhaitée. «Si ça continue comme ça, je risque d'opter pour la solution la plus facile», a-t-il conclu.




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