La semaine qui a suivi les élections législatives a été marquée par le piratage. Entre adjuvants et observateurs, les belligérants ont mené une guerre contre des pages Facebook. Questionné sur le sujet, Mohamed, développeur web a indiqué à la Rédaction Numérique de Liberté que la post-élection était un réel champ de bataille. D'ailleurs maintenant on ne parle plus de guerre nucléaire, mais de guerre électronique ».En effet, plusieurs pages ont été suspendues par Facebook, notamment celles des chanteurs de Rap, Azzou et Karim El Gang. Pour rappel ces deux rappeurs ont récemment fait une vidéo appelant au vote. Le même sort a été réservé à la page Facebook du journal Ennahar, mais ce dernier a pu la récupérer, parce qu'elle était certifiée.Vraisemblablement, des pages ont appelé, et expliqué aux internautes comment signaler massivement les comptes Facebook appelant au vote. Ces même pages n'ont, à leur tour, pas été à l'abri de la suspension par la direction de Facebook, à cause des signalements des autres internautes.Pour Mohamed Amine, Fondateur et ancien administrateur de la page communautaire 123 viva L'Algérie (de 2008 à 2014), ce qui se passe actuellement est « injuste, c'est un jeu d'enfants », a-t-il regretté.Il a également ajouté : "Je suis pour le fait de signaler des pages qui attaquent les religions et l'identité nationale , mais contre la fermeture des plateformes Facebook, où des personnes donnent leurs avis, et visions". Imène AMOKRANE@ImèneAmokrane
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Posté Le : 12/05/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Imène AMOKRANE
Source : www.liberte-algerie.com