Vaccination des moins de six ans : la campagne va bon train

Selon les informations communiquées par les responsables du secteur sanitaire de Mostaganem, la campagne de vaccination des enfants de moins de six ans non vaccinés ou ayant un retard dans leur calendrier vaccinal a été lancée à travers la wilaya de Mostaganem.Le service de la prévention à la Direction de la santé de la wilaya de Mostaganem indique que la campagne de rattrapage vaccinal, qui doit se prolonger jusqu'au samedi 21, vise à protéger les enfants contre pas moins de onze maladies, dont la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la polio, l'hémophilie et l'hépatite, grâce à l'introduction d'une préparation biologique combinée de six vaccins en dose unique. Notre source affirme qu'une cellule de suivi de l'opération composée des directeurs des établissements publics hospitaliers, des responsables des services sanitaires et des médecins spécialisés dans les domaines de l'épidémiologie et la prévention a été installée et est depuis lors à pied d'œuvre. Et de signaler que 50 centres ont été ouverts à travers les 32 communes que compte la circonscription territoriale de Mostaganem, avec la mobilisation de 24 brigades mobiles, des unités itinérantes qui ont pour mission de faire bénéficier les populations vivant loin des centres urbains, donc les plus vulnérables aux défaillances du système de santé, des bienfaits de cette campagne. Notre interlocuteur a indiqué que la quantité nécessaire de vaccins est disponible et elle suffira pour tous les enfants de la wilaya visés par la vaccination. Il ajoutera que la campagne en question va être précédée et accompagnée d'une autre de nature informationnelle, destinée à sensibiliser les parents des enfants, sur l'importance, voire la nécessité vitale, d'une telle action. De la sorte, des émissions vont être lancées jeudi, vendredi et samedi, à la Radio locale et d'autres suivront régulièrement, dans les médias. « Il s'agit d'entourer cette campagne de toutes les chances de succès dans notre wilaya », a souligné, d'autre part, le porte-parole du secteur sanitaire.
N.Malik