Certains centres commerciaux, pour ne pas dire tous, ont même initié des programmes «spécial vacances» à destination des enfants afin d'attirer le maximum de parents.Les vacances scolaires du printemps qui se poursuivent jusqu'à début avril sont, pour certaines familles algériennes, une aubaine. Cela permet aux enfants scolarisés et à leurs mamans «femmes au foyer», de profiter du beau temps pour effectuer des sorties à destination des parcs d'attraction, des centres commerciaux et des expositions. C'est le cas actuellement au niveau de plusieurs centres commerciaux, à l'instar d'Ardis, de Mohammadia Mall ou encore celui de Carrefour aux Bannaniers où ces lieux sont bondés de monde à longueur de journée.Certains centres commerciaux, pour ne pas dire tous, ont même initié des programmes «spécial vacances» à destination des enfants afin d'attirer le maximum de parents. Ainsi, des tours de magie, des clowns, des séances de dessins sont organisés pratiquement chaque jour pour le grand bonheur des enfants et de leurs parents.«Nous profitons de ces vacances afin de permettre à nos enfants de respirer un peu et de se détendre après des mois de labeur à l'école», dira cette femme au foyer, mère de trois enfants, tous scolarisés. Notre interlocutrice ajoute qu'elle aussi profite de ces vacances pour sortir avec eux et «esquiver» les tâches ménagères quotidiennes et la monotonie d'une femme au foyer et des interminables feuilletons turcs et syriens. Même la promenade des Sablettes et le parc d'attraction de Ben Aknoun sont pris d'assaut par des milliers de familles qui viennent profiter du beau temps de ce début de printemps et «se défouler».Est-ce le cas pour les enfants scolarisés dont les parents travaillent ' Pour Karima, cadre dans une entreprise publique, ces vacances de printemps sont un véritable cauchemar pour elle. «J'aurais voulu être avec mes filles, sortir avec elles et profiter du soleil de ce mois de mars. J'aurais aimé également aller voir mes parents et passer une semaine en leur compagnie au bled d'autant plus que je n'ai pas vu ma famille depuis plus de quatre mois», se désole-t-elle. Sauf que sa direction ne l'entend pas de cette oreille en lui refusant un congé d'une semaine.«Heureusement que ses filles se défoulent à travers des cours de solfège et la pratique de la musique andalouse et ce, deux fois par semaine. Le professeur de musique a même prolongé les heures d'apprentissage, à l'occasion de ces vacances de printemps, jusqu'à 19h. C'est une excellente décision», reconnaît-elle. En plus des cours de musique, les enfants de Karima pratiquent également la danse classique. «A part cela, elles naviguent sur internet à longueur de journée ou regardent des dessins animés chez leur grand-mère paternelle. Parfois, dès que je rentre du boulot, je leur apprends à faire de la galette et même de la broderie, alors que leur père leur apprend à bricoler», reconnaît-elle. «Parfois, elle sortent avec leurs oncles pour des courses ou se balader dans le jardin public du quartier. Si je n'avais pas mes beaux-parents, je ne sais même pas comment j'aurais pu gérer cette situation», déclare-t-elle.D'autres parents travailleurs qui n'ont pas où laisser leurs enfants pendant cette période de vacances font appel à des nourrices pour prendre en charge leurs enfants. «En plus des frais de scolarité qui deviennent de plus en plus chers, je dois également débourser une certaine somme pour garder mes enfants pendant leur vacances», dira Farid, ingénieur dans un établissement privé. Pour lui, le problème se pose aussi au niveau de l'absence de structures de loisirs et de culture et de centres aérés qui doivent accueillir les enfants en pareille période.«Les enfants ont besoin d'espace pour évoluer et s'extérioriser surtout. Ils ont besoin de faire du sport, d'aller à la piscine et non pas de rester cloîtrer entre quatre murs».Notre interlocuteur ajoutera que les enfants doivent également profiter des vacances pour apprendre et étudier les langues étrangères.«Cela permet de faire une pause dans les cours supplémentaires que nos petits sont contraints de prendre et qui, souvent, surchargent leur emploi du temps», a-t-il souligné.
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Posté Le : 28/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N K
Source : www.letempsdz.com