Les charmes de Témouchent séduisent les enseignants. Grâce à leur syndicat d’entreprise (SETE-UGTA) et à leur commission des œuvres sociales, les enseignants de la wilaya de Tizi Ouzou partent à raison de 25 à 30 familles par session de séjours d’une dizaine de jours à la découverte de l’Ouest et plus particulièrement les charmes de Aïn Témouchent.
Des charmes qui les ont subjugués si bien qu’ils reviennent ravis de leur virée. Une virée qui les a conduits sur pratiquement toutes les plages de cette wilaya, à savoir Bouzedjar et son port, Terga, Sassel, Madrid, Redjegoun et surtout les deux plages féeriques de Madagh qui constituent un ravissement pour les yeux, vu la beauté du site : « Je n’avais jamais pensé un jour qu’en Algérie existaient des plages aussi belles qui n’ont rien à envier à celles q’on voit dans les films et les cartes postales qui nous viennent des Antilles et autres Pacifique ou Océanie », dira Nounou, un médecin qui ,était là grâce à sa femme enseignante et ses deux enfants Samy et Mounir. Quant à Abdellah, cet enseignant universitaire qui comme notre médecin, était là grâce au concours de sa femme professeur dans un lycée, il a immortalisé toutes les photos prises sur CDRom. Outre les sorties aux plages, les estivants, qui ont élu domicile au lycée de la paisible ville d’El Amria (ex-Lourmène) à mi-distance entre Oran et le chef-lieu de wilaya de Aïn Témouchent (thouchente qui veut dire femelle du chacal en berbère), où toutes les commodités leur sont offertes sous l’œil bienveillant du directeur Achir Slimane et le gestionnaire Omar Messaoudène, se sont offert des virées à Oran avec son front de mer, son Théâtre de verdure, sa M’dina J’dida avec son grand bazar, ses parcs animalier et d’attractions, sa Place d’armes, sa cathédrale et tous les grands boulevards, alors que les enseignants véhiculés se sont permis une montée à Santa Cruz et à Sidi Abdelkader, les deux saints qui veillent et surplombent la seconde ville du pays dans un total ravissement pour l’œil avec ces vues magnifiques sur la ville, le port et la baie de Mers El Kebir. Comme ils ont eu à se baigner, après une escale à Aïn Turk, les Andalouses, Aïn Témouchent, Beni Saf, son port et son chantier naval, Tlemcen et sa grotte merveilleuse de Beni Adda sur les hauteurs de Aïn Fezza, où ils se sont abreuvés de son eau minérale aux propriétés thérapeutiques reconnues de tous dans la région ont été les autres découvertes effectuées par ces familles d’enseignants avec le guide Kouider. Des découvertes avec des haltes pique-nique dans la forêt de Sigua, qui mérite une meilleure attention de la part des services des forêts de la wilaya de Aïn Témouchent mais aussi de ses usagers qui devraient faire preuve de plus de civisme en laissant les lieux propres et Lala Seti qui domine Tlemcen et Mansourah qui a été aussi une autre halte culturelle pour ces enseignants qui n’ont émis qu’un seul vœu, celui de revenir l’année prochaine tant la wilaya de Aïn Témouchent les a marqués surtout que leur séjour a été ponctué d’un bain salvateur dans les baignoires pleines d’eau chaude thermale à la station Hammam Bouhedjar qui a enfanté les Bensaoula, Meçabih et Tasfaout. D’ailleurs, toutes ces familles ont tenu à rendre un vibrant hommage à tous les encadreurs du centre. Un hommage plus appuyé à leur syndicat et à la commission des œuvres sociales qui ont prospecté avec la complicité de leurs amis de Aïn Témouchent tous ces sites qu’ils n’auraient jamais pu visiter seuls avec leurs propres moyens. Une chose est certaine, rendez-vous est donné pour l’année prochaine pour d’autres découvertes de l’Ouest.
Posté Le : 17/08/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Mohamed Rachid
Source : www.elwatan.com