52 députés risquent le retrait de confiance en vertu de la législation récemment adoptée. Ces députés ne veulent pas quitter l'hémicycle. Après 5 mois de sommeil, le bureau de l'APN maintient pour sa part sa ligne dure. Les multiples ruses de ces députés n'ont pas suffi à empêcher leur éjection. Chaque jour qui passe, les 52 députés s'approchent de la porte de sortie, la conséquence de leur refus de fournir les documents nécessaires qui prouvent leur désistement de toute activité parallèle à leur mandat électoral comme l'exige pourtant la loi adoptée par le même parlement où ils siègent. «Cache-cache». Autre point de friction : les masques, fraîchement interdits aux ministres, mais que les députés continuent à porter, pour se protéger des poursuites. Entre ces députés et le bureau de l'APN, les démarches prennent des allures de partie de cache-cache dans l'hémicycle. Le bureau de l'APN, qui n'a jamais eu à gérer pareil mouvement, est excédé. En moins d'un mois, il a découvert 52 cas incompatibilité avec le mandat de député. Pour les prochaines jours, le bureau de L'APN n'exclue pas de rejouer le même scénario. Après plus de trois semaines de conflit, la mobilisation des membres du bureau du parlement ne faiblit pourtant pas. Aux craintes du jour et de nuit, il faut maintenant ajouter des concerts de casseroles qui, chaque soir, sont improvisés dans les quartiers résidentiels par des députés remontés contre leur gouvernement qui a proposé cette loi d'exclusion selon le groupe des 52. L'issue du bras de fer entre le parlement et ses députés reste incertaine. Mais la loi est claire et les appels au calme se multiplient à l'approche du jour où 52 députés devront rentrer chez eux. Point mort, le président de l'APN, a lancé un timide appel ces députés. Des échanges informels pour l'instant, mais qui pourraient annoncer des éventuelles négociations, au point mort depuis un mois. Mais rien n'indique que l'APN soit prêt à reculer sur l'exclusion de ces députés. Mais les chances pour que l'APN fasse volte-face sont fort minces. Le président de l'APN, à sa tête depuis le début du mandat du parlement, est encouragé dans son attitude par l'opinion publique, qui est favorable à la ligne dure.
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Posté Le : 15/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Said
Source : www.reflexiondz.net