Ruée des touristes
Depuis quelques jours, c?est la ruée des touristes nationaux et étrangers vers Annaba. Brillante, ensorcelante et aussi magique que La Casbah sa gardienne et la vieille ville qui fait son histoire, Annaba est partie pour se transformer à la manière d?une ville des Mille et Une Nuits. Elle est partie, le temps d?un été, concrétiser le rêve des vacanciers et celui d?une union d?amour entre des jeunes filles et garçons. Annaba est une ville gaie, car peuplée toute l?année d?étudiants de l?université Badji Mokhtar l?une des plus anciennes d?Algérie. Elle est gaie par sa population accueillante et hospitalière, par sa culture, ses traditions, ses fêtes et ses festivals. C?est une grande agglomération qui se savoure avec calme et à pied. Tous les chemins mènent au grand boulevard de la corniche, long de plusieurs kilomètres, et à l?admirable cours de la Révolution, dont le tracé date du début du XXe siècle. A l?entrée par Sidi Brahim, la gare ferroviaire et le port ou par la Plaine ouest, il faut abandonner son moyen de transport pour mieux comprendre Annaba. Il faut marcher le nez en l?air à travers ses vieilles rues et ruelles qui rayonnent autour de l?avenue de l?ALN, l?usine à gaz, Oued Eddeheb, Seybouse, M?haffeur, Pont Blanc, la Place d?armes, siroter une limonade dans un des vieux cafés, déguster une glace à l?ombre des arbres du cours de la Révolution et prendre une boisson fraîche dans un snack-bar. Il faut aussi visiter la corniche, ses plages au sable d?or, ses hôtels restaurants classés, ses bars et ses cabarets à partir de la plage Rizzi Amor. Pousser les portes des vieilles mosquées comme Djamaâ El Bey et Aboumarouane Echerif où, avec un peu de chance, on tombe sur la récitation de longs versets du Saint Coran. Visiter Seraïdi et, à l?ombre des frondaisons, plonger son regard sur la basilique Saint Augustin implantée sur les hauteurs de Boukhadra pour y écouter une messe. Prendre le chemin du palais de la culture et des arts Mohamed Boudiaf et se ressourcer dans cet antre sous le regard du grand artiste peintre impressionniste et figuratif qu?est Nourredine Bouameur. Emprunter la route de l?avant-port pour manger poissons et fruits de mer à La Grillade du Pêcheur, un restaurant de la dernière génération avec ses 2 étages, sa jolie salle à la boiserie et ses peintures, et sa grande terrasse avec vue sur mer sous le regard jovial de Salah Baâtouche, le gérant. Un restaurant de grande lignée, classé, tout ce qu?il y a de convenable. Destinés aux familles qui y viennent en nombre, ses prix sont à la portée de toutes les bourses aussi modestes soient-elles. L?on peut se rendre aux merveilleuses et non moins magiques ruines d?Hippone-ville pour imaginer les merveilles de la civilisation romaine et numide. Annaba, c?est vraiment parti pour le rêve d?un jour, d?une nuit, d?un été à Sidi Salem, Rizzi Amor, Fellah Rachid, Aïn Achir, Ras El Hamra, Aïn Bent Soltane, Oued Bakrat, Seraïdi et sur les plages de l?ensorcelante et non moins plus belle baie du monde, Chetaïbi.
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Posté Le : 26/06/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : Leïla Azzouz
Source : www.elwatan.com