Algérie

?uvres sociales de l?éducation - Tiaret



L?UNPEF exige l?ouverture d?une enquête De nombreux cadres affiliés à l?UNPEF se sont rassemblés hier, devant le siège de la direction de l?éducation, pour protester contre ce qu?ils appellent « le monopole exercé par une poignée de personnes sur la commission des ?uvres sociales (COS) dont le bureau n?a pas connu d?élections depuis 1995. » Une sortie qui intervient à un moment où même des éléments du syndicat d?entreprise affichaient leur mécontentement contre les méthodes déloyales employées pour que certaines personnes perdurent dans cette COS. » Une COS devenue par la force des choses un vrai n?ud gordien qui focalise presque toutes les attentions des 12 000 travailleurs du secteur de l?éducation. Dans une déclaration rendue publique hier et dont une copie a été remise à El Watan, la coordination de wilaya de l?UNPEF réitère les mêmes revendications et exige « l?application stricte des articles 34 et 35 de l?arrêté 158/90 définissant les modalités d?éligibilité à la commission des ?uvres sociales, la participation de la base dans le choix de ses représentants, l?affichage des listes des bénéficiaires de prêts, le droit de regard sur le dossier lié au FNPOS et pour que cesse la discrimination entre travailleurs dans l?octroi de ces mêmes prêts. » Les protestataires, après avoir accolé sur les murs des slogans hostiles à la gestion passée et présente de la COS, ont tenu à rappeler à l?opinion publique locale ce qui est désormais considéré comme « un matelas financier à gérer équitablement, loin des partis pris et du clanisme. » Dans un premier communiqué, l?UNPEF qui exigeait la mise en place d?une commission d?enquête, précise que « beaucoup de milliards ont été dépensés sans qu?aucun contrôle n?ait été exercé. » Pis, « une poignée de personnes s?est arrogée le droit d?exercer un monopole de fait au mépris des lois et textes en vigueur », signale-t-on. En tout état de cause, « si rien de concret n?est fait, nous hausserons davantage le ton dès la reprise », termine-t-on.


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