Algérie

UTILISATION DE CERTAINS PESTICIDES DANS LA PRODUCTION DE TOMATE


Il n'est pas rare de voir sur certains étals de nos marchés des tomates avec à la surface du fruit une tâche bleutée autour d'une crevasse.Selon les spécialistes, il ne s'agit pas là d'une maladie cryptogamique causée par une quelconque bactérie, un champignon ou un insecte mais d'une attaque du fruit par l'usage inconsidéré ou abusif d'un produit chimique phytosanitaire toxique pour l'homme d'autant plus que ce produit est insoluble dans l'eau que même le lavage et le rinçage deviennent une fixation surtout que ce poison circule dans les tissus du fruit, donc à jeter et à détruire. L'alerte contre ce danger pour la santé en consommant cette tomate affectée vient d'être lancée par un représentant de la DSA (Direction des services agricoles) dans le cadre d'une intervention lors d'un bulletin d'information diffusé par la radio locale dans le courant de la semaine écoulée. Cependant, si des produits agricoles contenant ce genre de poisons sont commercialisés dans nos marchés en passant par le producteur, le commerçant, le fonctionnaire, l'instance, l'organisme ou le service public, en un mot tous les éléments de la chaîne, par négligence ou même par ignorance de ces dangers, auront à assumer la responsabilité ' Il ne faut pas oublier non plus les conséquences inévitables suite à l'indigestion de ces fruits et légumes parce que les personnes affectées auront à se soigner, si la guérison est possible, dans les établissements publics de santé aux frais de l'Etat, donc du contribuable. En résumé, ce sont les contribuables qui rétribuent ceux qui les empoisonnent. La tomate n'est pas le seul fruit incriminé, il y a lieu de signaler aussi les légumes, la salade, les melons, les pastèques devenus nous a-t-on dit des OGM à l'insu de tous. Ces pratiques ne sont pas les seules, malheureusement. En effet, le consommateur est tout le temps arnaqué : on lui vend de la terre avec de la pomme de terre, des artichauts et des fenouillets avec des tiges de 20 cm, de la salade dégoulinante d'eau rarement propre, des poissons largement arrosés, des sodas et autres jus périmés ou en voie de péremption”?. A une question sur le contrôle des prix et de la qualité, posée au ministre du Commerce en visite dans la wilaya de Aïn Defla, question posée par un confrère, ce dernier s'est vu répondre «Le contrôleur ' C'est vous-même... N'achetez pas !». Faut-il parler aussi de la baguette du pain qui ne pèse plus son poids normalisé ' Fautil parler des pharmacopées qui se vendent dans les souks, vantées par des charlatans et des bonimenteurs et qui sont censées guérir tous les maux qui affligent le citoyen ' et la liste est longue. Qui est alors payé pour protéger le citoyen contre tous ces dangers qui le guettent, qui le pourchassent ' Où est donc la faille '
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