Usual suspects. Bryan Singer, 1995

MECREDI 19 ET JEUDI 20. Tlemcen. A 17h, 14.Inutile de raconter l'histoire. L'un des films les plus fameux des années 1990 et qui continue de hanter l'imaginaire de ceux et celles qui l'ont vu. Les autres ' Jouons le jeu. Imaginez un fantôme qui peut être vu. Habile, séducteur, petite voix, petite frappe, il réussit à se fondre dans la foule. C'est un rêve. Oui, mais comme dans n'importe quel rêve, il se passe toujours une situation chaotique où les rôles sont renversés, à défaut d'être inversés. Et de ce climat, découle la venue d'un monstre. Ce fantôme, c'est lui, caché dans le plan, mais visible à tout bout de champ. On l'entend, on le flaire, mais on le met de côté, pas possible que ça soit lui.On suit le récit, on suffoque, on cherche à faire le malin. On croit avoir tout vu. Au cinéma, dans la littérature, dans les reportages TV, dans notre quartier. On se sent fort. Alors, on fait le fanfaron. Puis la vérité, celle qui arrive sans crier gare, vous explose dans la tronche. Tout était là. Tout. Fallait simplement apprendre à revoir les choses. Voilà. Je viens de vous narrer le synopsis d'Usual Suspects, un polar bricolé avec peu de moyens, des acteurs pour la plupart inconnus au bataillon, un réalisateur néophyte et un «bad guy» qui restera dans les annales de l'histoire du cinéma…le bien nommé Keyser Söze. A la Cinémathèque.