Algérie

USMH / Il était l'invité de Dzaïr Web TV Charef : «Djabbou mérite de jouer à l'étranger»


USMH / Il était l'invité de Dzaïr Web TV
 Charef : «Djabbou mérite de jouer à l'étranger»
Intervention - Absent des plateaux télé depuis huit ans, Boualem Charef, l'entraîneur caractériel de l'USM El-Harrach, a fait une réapparition, hier, chez nos confrères de la Dzaïr Web TV dans l'émission «Dzaïr Foot».
Tout en gardant son éternel air méfiant envers tout ce qui est presse, Boualem Charef a bien accepté répondre à l'invitation de Ryad Belkhedim qui, une fois n'est pas coutume, a pris la place de Karim Bouhlal pour présenter «Dzaïr Foot», un magazine qui intervient après chaque journée de championnat. Lors de ce passage, le coach harrachi est revenu sur le dernier match gagné à domicile qui, à ses yeux, est important : «On devait nous réconcilier avec notre jeu et réapprendre à gagner sur notre terrain, surtout après deux défaites consécutives. Le succès face à l'USMA, où nous étions très bien en place, nous a donné plus de confiance et de caractère pour affronter le MC Saïda. J'ai d'ailleurs demandé aux joueurs de se libérer et de jouer comme ils ont l'habitude de le faire, et ça a marché puisque non seulement nous avons gagné ce match, mais on aurait pu marquer trois ou quatre autre buts, en raison d'un manque d'efficacité.» Concernant la confrontation de ce soir contre l'ESS à Sétif, Charef estime que son équipe préserve toutes ses chances de jouer un mauvais tour à l'Entente, surtout qu'elle a souvent réussi à cette équipe par le passé. «Notre objectif est de revenir avec au moins le point du match nul. Mis à part quelques absences, nous avons bien préparé cette rencontre et nous avons notre idée sur la façon de jouer des Sétifiens. Je pense que le danger viendra d'un joueur comme Djabbou que nous connaissons bien.» Interrogé sur un éventuel plan anti Djabbou, Charef rétorque : «Ce qui nous importe le plus, c'est notre équipe et la façon avec laquelle nous évoluerons collectivement. On ne va pas trop s'occuper de l'adversaire, ni de Djabbou particulièrement.» Et en évoquant le lutin sétifien, qui a fait sensation mardi dernier face à la JSMB à Béjaïa en inscrivant un doublé et en offrant la passe du troisième but, celui de la victoire, à Aoudia, Charef a avoué qu'il est toujours en contact avec son ancien joueur. «On s'appelle presque tous les quinze jours et on discute beaucoup. Djabbou est un joueur attachant et pétri de qualité, et je regrette qu'il soit toujours en Algérie car il a les qualités d'évoluer dans un club professionnel en Europe.» Profitant de son passage face aux télénautes, Charef a rappelé une fois encore que son équipe n'avait pas les moyens de jouer le titre cette saison. «Nous sommes conscients de nos possibilités et nos moyens, et ce n'est pas un manque d'ambitions de ma part lorsque je dis que nous n'avons pas les moyens d'autres clubs pour jouer le titre. D'autant que nous avons entamé un cycle de matchs très rapprochés où la qualité de l'effectif et du banc de touche fera certainement la différence. Ce qui n'est pas le cas de notre équipe, ce qui ne veut pas dire qu'on ne jouera pas nos chances à fond. Sans compter le côté organisationnel et les moyens, notamment financiers, qui font également la différence à ce niveau.» Charef fait allusion à la situation des joueurs qui, lorsqu'ils sont régulièrement rémunérés, sont mieux concentrés sur leur travail. Enfin, Charef évoquera les pressions dont il fait l'objet de la part de clans qui veulent déstabiliser l'équipe : «Je ne voudrai pas polémiquer ni me laisser entraîner sur ce terrain, mais il y a des clans, notamment d'anciens joueurs du club, qui veulent me nuire. Mais j'aime trop mon métier pour céder à tout cela.» Sans s'étaler, Charef confirme l'attitude de certains proches du club qui ne partagent pas sa façon de faire et ses choix, malgré le soutien indéfectible de son président, Mohamed Laïb.
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