Algérie

USMH : Bounedjah : «Normalement, la 2e place ne nous échappera pas»



USMH : Bounedjah : «Normalement, la 2e place ne nous échappera pas»
"Tous les joueurs ont le moral au beau fixe."
Une bonne ambiance règne actuellement au sein du groupe, n'est-ce pas '
C'est le cas de le dire. Le groupe se porte bien. Avec un groupe très soudé et solidaire, l'ambiance ne peut être que détendue. Tous les joueurs ont le moral au beau fixe. C'est tant mieux !
Cela vous a donc permis de préparer convenablement le match face à la JSMB '
Effectivement, on s'est donnés à fond ces derniers jours. Tout le monde a travaillé d'arrache-pied afin d'aborder la reprise de la compétition dans de bonnes conditions pour un résultat positif bien sûr.
Vous deviez affronter la JSMB mais le match a été renvoyé à plus tard. Comment meublez-vous ce vide '
Nous nous entraînons régulièrement, comme d'habitude. Le coach a augmenté un peu la charge ces derniers jours, pour qu'on puisse garder tous nos moyens physiques et techniques. On est en train de préparer sereinement le match face à la JSMB. Je pense qu'avec le travail qu'on est en train de faire, l'équipe sera encore plus forte.
Mais cet arrêt risque de casser votre rythme, non '
Oui, il faut l'avouer, à chaque fois qu'il y a arrêt du championnat, nous constatons une cassure dans notre rythme de compétition. Nous espérons que cet arrêt n'influe pas sur notre rendement de façon négative. D'ailleurs, on a bien travaillé durant cette période et continuons à le faire, afin d'éviter un éventuel fléchissement.
Physiquement, comment se porte votre équipe '
Nous avons effectué une bonne préparation qui a permis à nos joueurs d'être en forme. Lorsque vous préparez convenablement une équipe, elle est à même de répondre sur le plan physique.
Votre équipe se maintient parmi le trio de tête, à la faveur des résultats des autres équipes concurrentes. Vous devez être satisfait, non '
Je pense que notre parcours jusque-là est très honorable. Toutefois, notre équipe est capable de faire mieux à l'avenir. N'étaient les points qu'on a perdus à domicile, on serait aujourd'hui en tête du classement. Parfois durant le championnat, on a fait des faux pas mais je pense qu'actuellement, la confiance est retrouvée.
La suite du parcours, comment la voyez-vous '
Nous avons des objectifs à atteindre. Il nous reste encore quelques matchs à jouer. Il faut surtout savoir gérer ces matchs de fin de saison en gardant ce rythme tout en récoltant le maximum de points. Normalement, la deuxième place ne nous échappera pas. Nous avons des engagements à honorer et notre groupe est vraiment décidé à finir cette saison en beauté.
-
L'USMH, un exemple à suivre
Six années depuis son retour aux affaires du club, Laïb, le premier responsable de l'USMH, est un président fier de la réussite de son équipe qui, avec des éléments moyens, est en train de bousculer la hiérarchie. S'appuyant sur le travail à long terme, le président de l'USMH est en train de récolter le fruit de sa politique. Sa réussite est d'avoir fait confiance à un entraîneur nommé Charef qui est en voie de boucler sa cinquième année à la tête de la barre technique. Voulant calquer son modèle sur celui des grands clubs anglais, le président de l'USM El Harrach, Mohamed Laïb, ne cède jamais à la pression de la rue qui exige la tête de son entraîneur, à chaque série de mauvais résultats. Un fait rarissime dans le football algérien. «Il n'y a pas mieux que la stabilité dans le football. Un président de club doit d'abord trouver l'entraîneur qui correspond au profil recherché par son club, pour ensuite lui accorder son entière confiance, afin de mener à bien le projet tracé par le club pour une échéance à long terme. Ce qui est exactement le cas chez nous à l'USMH où nous avons accordé toute notre confiance à Boualem Charef, pour une longue durée, avec l'objectif de bâtir une équipe compétitive. Jamais avant ! Il y va de l'intérêt du club qui a besoin de beaucoup de sérénité pour atteindre ses objectifs», explique le premier responsable de l'USMH. Hélas, les Laïb ne sont pas légion dans le championnat où l'on continue à privilégier les résultats immédiats, au détriment de la stabilité et de la formation. «Avec une telle mentalité, le football algérien ne sortira jamais de son marasme. Et dire que nous sommes entrés dans l'ère du professionnalisme», s'indigne certains observateurs, à l'instar de Saâdane, l'ex- sélectionneur de l'équipe d'Algérie.
Laïb, un palmarès et un président au-dessus de tout soupçon
Pour ceux qui ne sont pas au courant de son passé sportif en tant que dirigeant, Mohamed Laïb a fait trois passages à la tête de l'USMH. A chacun d'eux, le boss harrachi, avec peu de moyens, a souvent réussi à redonner au club sa véritable dimension. Dès sa première investiture à la tête de l'USMH en 1992, l'USMH a terminé à la deuxième place avec une participation en Coupe de la CAF. Vainqueur aux dépens de grandes équipes comme Jeanne d'Arc (Sénégal) et Heart of Eak (Ghana), l'USMH s'est fait éliminer bêtement en demi-finale par une équipe tanzanienne. Toujours est-il que l'USMH a largement atteint ses objectifs. Laïb part en 1993 et revient à la présidence, en 1997. Neuf mois plus tard, l'USMH est champion d'Algérie, ce qui lui permet de participer à la Champion's League. L'USMH quitte cette compétition avec les honneurs, après avoir été battue par le futur vainqueur de l'épreuve, l'ASEC Abidjan. Fatigué, Laïb quitte encore une fois l'USMH. Une année après, le club rétrograde en Ligue 2 et reste sept ans. Aucun président n'arrive à replacer l'équipe parmi l'élite. Il revient en 2007 et neuf mois plus tard, l'USMH retrouve la première division. Evoluant pendant depuis cinq ans parmi l'élite, l'USMH a joué une finale et une demi-finale perdue dans des conditions que tout le monde connaît. Ce n'est pas fini. L'équipe, avec un budget considéré parmi les plus bas de la Ligue 1, arrive à défier les grosses cylindrées. Mieux encore, pour beaucoup de observateurs, l'USMH est la meilleure équipe d'Algérie. Quant à la gestion du président Laïb, financièrement parlant et même si certains trouvent à redire, il n'en demeure pas moins qu'il reste un président au-dessus de tout soupçon. C'est le moins que l'on puisse pour un dirigeant qui a été durant plus de 40 ans directeur général d'entreprises nationales, sans jamais avoir été soupçonné ou impliqué dans une quelconque affaire judiciaire, aussi minime soit-elle.
-
Voilà le secret de sa réussite !
Laïb a le mérite de placer son entière confiance en son entraîneur qui a fait ses preuves et qui montre à chaque fois l'étendue de ses compétences. Sans avoir recours à des joueurs vedettes au sein du groupe qu'il dirige, Charef a toujours su choisir les éléments qui répondent le mieux au profil recherché, mais aussi, et surtout, à sa conception technico-tactique. C'est cela l'un des secrets de sa réussite. Contrairement à beaucoup de nos clubs qui voient le président du club établir la liste des joueurs à recruter, sans même que cela lui soit recommandé, on procède aux recrutements de joueurs, avant même de nommer leur driver, ce qui est en soi une pure aberration qui ne répond à aucune logique footballistique. A El-Harrach, on a bien compris cet important paramètre de réussite. La preuve est donnée par cette équipe de l'USMH qui séduit par son beau jeu et ses résultats positifs depuis son retour au sein de l'élite. Autre important paramètre préconisé par les responsables du club et le staff technique : la stabilité de l'effectif dans son ensemble. Tout est fait pour maintenir l'ossature de l'équipe, ce qui permet à l'USMH d'être l'une des rares formations du championnat à disposer d'un fond de jeu et d'une organisation tactique bien visible sur le terrain.
Une politique qui fait des jaloux
C'est cela l'un des secrets de la réussite harrachie, contrairement à beaucoup de nos clubs qui voient le président du club établir la liste des joueurs à recruter sans même que cela ne lui soit recommandé par l'entraîneur. Souvent, les clubs procèdent aux recrutements de joueurs avant même de nommer leur driver, ce qui est en soi une pure aberration, qui ne répond à aucune logique footballistique. A El-Harrach, on a bien compris cet important paramètre de réussite, et la preuve est donnée avec une équipe de l'USMH qui séduit par son beau jeu et par ses résultats positifs depuis son retour au sein de l'élite de la balle ronde. Par ailleurs, il faut relever qu'avec peu de moyens, notamment financiers, à l'USMH un sérieux travail de fond, dans le sens du développement du football national, y est effectué. Les dirigeants adoptent la politique de leurs moyens, et comme celle-ci est des plus clairvoyantes, cela permet à l'équipe harrachie de monter en puissance. A l'USMH, on semble avoir retenu les leçons du passé qui avaient conduit le club à la dérive. A présent, l'avenir est garanti, grâce aux efforts des principaux acteurs du club, un exemple à suivre, notamment en termes de stabilité et de continuité dans le travail de fond qui répond à une feuille de route bien réfléchie.

Charef en vrai manager en chef
Le président Mohamed Laïb, dont le savoir-faire n'est plus à démontrer a, à chaque fois, su trouver les mots et un terrain d'entente avec son coach, afin de l'amener à poursuivre sa mission et l'excellent travail qu'il est en train d'accomplir au sein de l'équipe depuis bientôt cinq saisons. Il faut savoir que la présence d'un entraîneur compétent, à elle seule, soulage la direction du club sur beaucoup de choses liées à l'équipe. Charef est non seulement le driver de l'équipe, mais aussi son manager général, puisqu'il choisit lui-même les éléments qui doivent composer son effectif. Que ce soit pour les départs ou les arrivées, rien ne se fait sans lui et sans son aval. Il agit comme cela se fait dans les clubs professionnels.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)