La victoire réalisée par l'USMH devant l'ESS devrait calmer quelque peu les esprits au sein des milieux sportifs harrachis, inquiets aussi bien de la situation difficile de leur équipe au classement du championnat que des luttes intestines qui se poursuivent au sein du club. Mais, pour ceux qui donnent la priorité à la stabilité, il faut d'abord assurer le maintien de l'équipe à quatre journées de la fin du championnat. L'entraîneur-adjoint, Haniched, qui a dirigé en solo l'équipe, a mis en relief la volonté qui a animé ses joueurs pour arracher cette victoire. Il a de nouveau appelé les supporters locaux et les dirigeants à soutenir les joueurs dans ces moments difficiles pour éviter toute déconvenue au cours des prochaines journées. Toujours est-il que le fait notable dans cette rencontre contre les Sétifiens a été sans aucun doute l'absence de l'entraineur en chef, Boualem Charef, qui continue à bouder et à défier la direction du club. Cette dernière se retrouve à présent divisée, aucun dirigeant n'ayant pris le soin d'envoyer une mise en demeure à Boualem Charef. L'autre fait insolite concerne l'interdiction faite au directeur général du club Fayçal Bensemra d'accéder au stade lors de ce match. Cela prouve qu'il y a anguille sous roche et rien n'indique que l'issue de cette crise larvée que vit le club trouvera une fin heureuse, car aucune des parties en conflit ne veut faire de concession. Le président Mana, malgré la pression des actionnaires pour le persuader à partir, entend poursuivre sa mission jusqu'à la fin de saison. Ses proches nous ont indiqué que Mana ne craint pas la pression et qu'il est décidé à aller jusqu'au bout de ses convictions quoi qu'il lui arrive. A présent, la situation de l'USMH est devenue claire aux yeux de ceux qui suivent de près cette crise : c'est l'intérêt personnel qui prime, ce qui a poussé une grande partie des supporters à prendre en charge certains problèmes qui minent la stabilité de l'équipe. En effet, les fans harrachis ont décidé de faire une quête au profit des joueurs devant l'incapacité des dirigeants à garantir les salaires. Au fur et à mesure de l'évolution de cette crise, c'est donc la rue qui va prendre la situation en mains.
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Posté Le : 25/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Lamine
Source : www.lequotidien-oran.com