Avant le rendez-vous du derby contre le CRT, tout semblait marcher comme
sur des roulettes pour l'USMBA qui avait réussi à se hisser à la troisième
place au classement. Grandes étaient donc leurs chances pour s'accaparer de la
place de dauphin avec la réception de la lanterne rouge, le CRT en
l'occurrence.
Hélas face à un adversaire en
proie à de nombreux problèmes et, de surcroît, en mal d'inspiration, les gars
de la Mekerra ont totalement sombré. Car il faut dire qu'en dépit du nul, ils
n'ont pas montré grand-chose dans ce match où ils étaient dominés dans tous les
secteurs du jeu, notamment en seconde période. Décevants et méconnaissables, les
«vert et rouge», ont dès l'entame de la seconde période, laissé le monopole du
jeu à leurs vis-à-vis hypermotivés et très entreprenants, et ce malgré l'avance
de deux buts. Toutefois le plus étonnant dans la production des locaux c'est
leur incapacité à réagir et à construire convenablement leurs actions et
d'organiser le jeu. Même si par moment, les unionistes sont parvenus à
équilibrer les débats, il n'en demeure pas moins que chaque attaque adverse
semait la panique au sein de la défense locale. Cela s'est répercuté sur le
résultat final où les coéquipiers de Belghomari cédèrent au réveil tonitruant
du chabab lors des vingt dernières minutes de la rencontre. Si le CRT a arraché
le nul, il ne le doit pas à sa supériorité technique mais bien parce que ses
joueurs en voulaient plus en mettant du cÅ“ur à l'ouvrage, chose qui faisait
défaut aux hommes d'Osman. Mokdad (19') et Belghomari (45'+4) ont, certes,
réussi à donner un avantage à leur équipe. Toutefois, durant le second half, on
a assisté à une tournure pour le moins bizarre des événements. D'ailleurs, les
occasions de l'USMBA se comptaient sur le bout des doigts. Les locaux n'ont
jamais inquiété leurs adversaires en balançant des balles imprécises en
direction de Belghmari, bien protégé par ses défenseurs. Et ce n'est pas
l'expulsion de Mokdad qui pourrait être considérée comme la cause de cet échec.
La présence de l'entraîneur Abdelkrim Benyellès a donné lieu à diverses
spéculations et chacun y est allé de son propre commentaire. Cela pour dire que
les joueurs bel-abbésiens n'étaient que l'ombre d'eux-mêmes à telle enseigne
qu'ils étaient transparents. Il est vrai qu'Osman a tenté d'y remédier en
incorporant Rajaa et Saadi pour booster la machine mais sans réussite.
L'animation offensive manquait grandement. C'est la tare de l'équipe pour
espérer bousculer la hiérarchie. Les «vert et rouge» sont tenus de trouver des
solutions pour éviter le remake des saisons précédentes.
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Posté Le : 03/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M O N
Source : www.lequotidien-oran.com