Algérie

USMBA Dans l'attente de l'AGE



La petite crise qui a secoué l'USM-BA après la déconvenue face à Kouba, et le vent de protestation qui a soufflé du côté du club de la Mekerra avec la montée au créneau de quatre membres du comité directeur, lesquels ont retiré la confiance au président, ce qui a exhorté l'opposition à investir le terrain, semble se dissiper après que les différentes parties aient enterré la hache de guerre et décidé de faire cause commune derrière l'USMBA. En effet, on aurait eu beaucoup de mal à admettre qu'un aussi grand club puisse subir un pareil traitement. Du côté de l'opinion bel-abbessienne, ces turbulences sont autant d'indices d'une tentative de déstabilisation fomentée contre le club. C'est le même son de cloche du côté des joueurs, et notamment les cadres, qui ont manifesté leur soutien au président. Ces derniers n'hésitent pas d'ailleurs à s'interroger sur les réelles intentions qui veulent forcer Aïda à partir. Cela les a amenés à se positionner d'ores et déjà du côté de leur président. Mais, en dépit de tout ce qui se dit, il se trouve que Kacem Aïda garde son sang-froid et se dit «prêt à partir mais pas avant la fin du championnat». C'est pour dire que Kacem Aïda attend la fameuse A.G pour se prononcer et décider de son avenir tout en ayant la conscience tranquille quant à la gestion du club. «Gérer l'USMBA n'est pas une mince affaire», lance-t-il. Les plus avertis affirment que personne n'a les moyens de postuler au poste de président, et prennent comme exemple les expériences des précédentes A.G où beaucoup d'opposants se sont rangés du côté de Kacem Aïda. Et, comme l'histoire est un éternel recommencement, le même scénario n'est pas à écarter. Du côté des supporters, on laisse entendre qu'hormis Hasnaoui Okacha, personne ne peut se targuer d'être l'homme de la situation. La nouveauté chez les supporters, c'est qu'ils semblent prendre conscience de la gravité de la situation, ils ne veulent plus d'un président ayant déjà exercé au sein de l'USMBA. Pour l'instant, on n'en est pas encore là, bien que du côté des dirigeants, on mise sur un changement radical. Un souhait qui va dans la même logique de Kacem Aïda. En attendant le jour «J», Kacem Aïda est toujours président de l'USMBA où la vie a repris son cours normal. Cela prouve que les divergences entre le président et ses membres ont laissé place à la sagesse et à l'union sacrée autour du club.


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