Le calvaire de l'USMB n'est pas près de se terminer et le club est à l'agonie. A Blida, les rebondissements s'enchaînent et ne se ressemblent pas.
Le calvaire de l'USMB n'est pas près de se terminer et le club est à l'agonie. A Blida, les rebondissements s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Après la démission de Zaïm, le club de Blida est toujours à la recherche d'un repreneur. Annoncé il y a quelques jours de cela comme acquis par l'ancien président Mohamed Zahaf, le club de Blida se retrouve toujours orphelin. Bien des investisseurs ont montré un certain intérêt, mais sans qu'il y ait quelque chose de concret jusque-là. Il faut dire que ceux qui étaient intéressés par la reprise de l'USMB n'ont pas apprécié les critiques dont ils ont systématiquement fait l'objet. Celles-ci ont eu pour conséquence de saboter tous les efforts visant à redresser la situation critique du club. Bref, la direction blidéenne n'est pas sortie d'affaire. Le club de Blida est dans une situation sportive et financière délicate. Cela fait que les prétendants sont forcément peu nombreux. Le moins que l'on puisse dire est que la situation est toujours aussi floue qu'elle ne l'était il y a de cela trois semaines.
Souhaitons-lui bonne chance !
Sans mettre en doute la passion de l'ancien président pour son club, attendons de voir et souhaitons-lui bonne chance pour remettre sur les bons rails un club en perdition depuis trop longtemps. L'actuel responsable de l'USMB ne veut pas revenir sur sa décision de quitter les affaires du club. Sa décision semble irrévocable. Pour ce qui est de l'avenir, il y aura nécessairement une nouvelle politique qui doit être adoptée et cela au vu des échecs successifs. Pour bien figurer en championnat, il est nécessaire, dans un premier temps, de se donner les moyens humains et aussi matériels. En ce qui concerne la restructuration du club, un travail de fond doit être entrepris et chacun a le devoir d'y apporter sa contribution. Bien sûr, l'opération recrutement doit être une totale réussite. Ce sont, là, quelques traits du chantier qui attend le prochain homme fort de l'USMB.
Faciliter la transition
Après que le principal actionnaire du club ait annoncé qu'il allait se retirer des affaires du club, plusieurs parties se sont mises en quête de repreneurs, et ce, afin de se mettre en conformité avec les cahiers des charges soumis aux clubs professionnels. Une opération qui consiste à rendre la santé financière du club blidéen assez solide pour faire face aux exigences du monde professionnel. Force est de reconnaître que la direction en place est prête à ouvrir les portes du club et à faciliter la transition. Ces personnes, qui ont offert leurs bons auspices, savent pertinemment qu'avec l'apport d'un bailleur de fonds puissant qui n'aura à investir que pour le recrutement, car il disposera des actions gratuitement, le club sera à l'abri de toute crise pécuniaire.
Blida va mal : se dirige-t-on vers un dépôt de bilan '
Après que le principal actionnaire du club a décidé de retirer ses fonds et de mettre en vente ses actions, le grand club de Blida est au bord du précipice. Certes, il y a quelques jours de cela, un repreneur a annoncé qu'il allait mettre les moyens pour acquérir les actions mises en vente et, surtout, injecter une grosse somme d'argent pour relancer l'équipe. Ce dernier n'a plus donné signe de vie, arguant que ses partenaires financiers s'étaient retirés. Il est certain que si les choses restent en état, on se dirige tout droit vers la faillite.
Comment éviter la faillite '
Pour éviter la faillite, l'USMB a besoin urgemment d'une certaine somme d'argent pour entamer les préparatifs de la nouvelle saison et cela sans faire de folie. Un à deux milliards devraient suffire. Ce sont, là, bien sûr, des chiffres approximatifs. On évoque du côté de la ville des Roses plusieurs pistes de repreneurs potentiels, dont celle de l'ancien président Mohamed Zahaf.
Les différentes étapes au cas où...
Si la situation n'est pas débloquée, les différentes étapes sont connues. Le juge des faillites prendra sa décision après le dépôt de bilan qui pourrait être effectué par l'actuelle direction du club. Après le dépôt de bilan, le magistrat qui sera en charge du dossier aura plusieurs éventualités devant lui. Il pourra, soit prononcer la faillite, l'ajourner, la révoquer ou encore donner son accord à un contrat par abandon d'actifs. Dans une première étape, pour échapper au pire, il faudrait deux milliards et demi environ afin de couvrir les salaires sur plusieurs mois ainsi que d'autres créances urgentes. Et pour obtenir une révocation de faillite, il faudrait que le repreneur efface toutes les dettes d'un coup.
Si rien n'est fait...
Cette situation pourrait être un mal pour un bien. Le dépôt de bilan pourrait ouvrir la porte à d'éventuels repreneurs. Parmi les investisseurs potentiels évoqués, il y a plusieurs industriels qui ont pignon sur rue du côté de la ville des Roses et qui ne temporisent que pour acquérir le club à moindre coût. Si rien n'est fait, la situation pourrait très vite devenir dramatique et la ligue a les mains liées dans ce dossier.
Rester en L2
Il est certain que l'USMB est l'un des clubs qui a mal négocié le passage au statut de club professionnel. Cette évolution a été fatale. Auparavant, l'USMB parvenait toujours à dénicher des joueurs talentueux pour encadrer les jeunes. Ces dernières années, le club s'est trompé dans son recrutement. Il vaut mieux prendre un bon joueur de Ligue 2, qui connaît les rudiments du championnat qu'un jeune joueur qui le découvre. Aujourd'hui, l'USMB doit absolument se maintenir en Ligue 2. Si la montée parmi l'élite est difficile à obtenir, c'est encore plus la galère pour monter de Ligue 1 en Ligue 2 ! Il faut s'appuyer sur les jeunes, les encadrer par des joueurs avec une bonne mentalité ou des éléments habitués à jouer la montée. Ce sont là certaines conditions indispensables.
Ne rien lâcher
Cette année, l'USMB est vraiment passée de structures d'un club de Ligue 1 à celle d'un club de Ligue 2 avec les sacrifices qui en découlent. Le club doit acquérir l'expérience et le savoir-faire qui doivent lui permettre de se stabiliser en Ligue 2 en attendant mieux. L'équipe doit simplement mieux se préparer à affronter les rudes batailles avec des joueurs aguerris à ce niveau. Il ne faut cependant rien lâcher car la situation actuelle n'est pas rédhibitoire pour l'avenir.
Il n'y a pas de solution miracle
Plusieurs questions peuvent être posées pour expliquer la situation actuelle du club de Blida. Qu'est-ce qui a été changé au cours de ces douze dix années, et qui n'aurait pas dû l'être ' Qu'est-ce qui n'a pas changé et qui aurait dû l'être ' L'USMB est restée trop longtemps dans un fonctionnement obsolète. On ne peut pas effacer en quelques matchs une incurie de plusieurs années. Aujourd'hui, le président est démissionnaire. Le club récolte les fruits semés par un travail des plus approximatifs. Il n'y a pas d'urgence, il n'y a que des hommes pressés. L'heure est grave, mais il faut prendre son temps pour retrouver les fondamentaux : courage, solidarité et humilité.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 15/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S B
Source : www.lebuteur.com