Huit mois sans salaire...
Les joueurs de l'USM Annaba continuent de faire grève et apparemment, ils ne sont pas prêts à reprendre les entraînements, si la direction du club ne répond pas à leurs exigences. Ils seraient même décidés à ne pas faire le déplacement ce week-end à Merouana. Après avoir séché la séance de la reprise, les camarades de Bouherbit se sont présentés hier au stade en tenue de ville et se sont réunis dans le vestiaire avec leur entraîneur Kamel Mouassa et le trésorier, Kechkach. Ils s'y sont déplacés juste pour voir si la direction était prête à honorer ses engagements, après la sonnette d'alarme qu'ils avaient tirée la veille. Pour rappel, les joueurs demandent les primes de victoire contre le MOC et le PAC, ainsi que celle du match nul contre le CABBA où le président Menadi leur a promis une prime spéciale.
Ils refusent l'offre de Menadi
Kechkach a alors appelé le président Menadi qui se trouvait à Alger pour l'informer de la situation et lui faire savoir que les joueurs ne sont pas prêts à reprendre les entraînements s'ils ne touchent pas leurs primes. Le premier responsable du club a alors demandé à son trésorier de dire aux joueurs de reprendre les entraînements avec la promesse de leur payer aujourd'hui les deux primes des matchs du MOC et du PAC, sans évoquer celle du match du CABBA. Les joueurs ont refusé carrément cette offre en exigeant toutes les primes. Menadi leur a fait savoir qu'il n'avait pas l'argent nécessaire, mais ils n'ont rien voulu savoir et ont quitté le stade vers 12h.
La direction n'a même pas de quoi payer les frais du voyage à Merouana
Lon s'attend à ce que la situation s'éclaircisse davantage aujourd'hui, dans la mesure où les dirigeants se sont affairés, hier, à trouver une solution à cette situation, d'autant que les joueurs semblent décidés à ne pas faire le déplacement à Merouana. Cela pourrait avoir de graves conséquences sur l'avenir immédiat du club qui pourrait rater l'accession. La crise financière qui secoue l'USMAn est sans précédent, il paraît même que la direction n'a pas de quoi payer les frais du déplacement à Merouana. Aussi, des joueurs de l'USMAn ne trouvent même pas de quoi subvenir à leurs besoins quotidiens. Affaire à suivre.
Huit mois sans salaire
Pour s'en rendre compte de l'ampleur de la crise qui secoue le club, il faut savoir que les anciens joueurs de Annaba ne sont pas payés depuis huit mois, et les nouvelles recrues depuis cinq mois. Menadi, qui ne fait rien pour atténuer cette crise, risque d'être responsable d'une catastrophe que le club n'a jamais connue de son histoire si l'équipe rate l'accession en boycottant le match de Merouana.
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Posté Le : 21/03/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R M
Source : www.lebuteur.com