Algérie

USM Oran: La coupe d'Algérie comme tremplin



? Les derniers supporters encore en vie sont évidemment navrés par la situation de l'USMO, le grand club qui a fait rêver tant de personnes durant sa période de gloire. Ils ont ardemment souhaité que leur club sorte du tunnel dans lequel il se trouve depuis la reprise, en 1962. Certes, les Unionistes ont connu des moments de satisfaction en coupe d'Algérie et dans les divers paliers où ils ont ferraillé. Mais le rêve de l'élite ou même de l'antichambre ne s'est jamais réalisé, même du temps de la réforme où les responsables de l'ONACO ont fait de leur mieux, en fonction des moyens autorisés. Or, au terme de la saison écoulée, l'USMO a perdu sa place d'Inter-régions et se trouve à présent en Régionale 1. Les raisons de ce déclin sont tellement nombreuses qu'on ne peut les commenter dans cet espace restreint. Que ce soit avec les frères Bendjahène, le président Hadj Mokhtar Boughrassa ou Rabie Bouakil, l'USMO a connu du bon et du moins bon, en raison surtout du manque de moyens financiers, même si les stratégies des trois directions ont été différentes. Après le retrait de Bouakil, Hadj Mokhtar Boughrassa, et malgré son âge avancé, a repris le club. Tous ses appels sont restés sans écho. On se souvient que, lors d'un colloque sportif, il a dit : « Je sais que je prêche dans le désert ». Il a compris que tout a changé dans ce football algérien où le sentiment n'a plus de place, les moyens financiers régentant totalement l'ensemble de la balle ronde. Entrer dans les détails aujourd'hui n'est nullement dans nos intentions. Ce que l'on remarque cependant, c'est le déclin actuel des grands clubs de l'Ouest, qui n'a que deux représentants parmi l'élite, le MCO et l'USMBA, qui bataillent pour rester en Ligue 1. Tous les autres clubs stagnent dans leurs paliers respectifs. C'est donc une « maladie » généralisée spécifique à l'Ouest du pays.Pour en revenir à l'USMO, l'un de ses enfants, Benyoucef Boutkhil, a pris l'initiative de reprendre le flambeau pour, au moins, maintenir l'USMO en vie. A ses côtés, il a appelé Benchiha Nacer qu'on ne présente plus et qui occupe la fonction de DTS. Comme entraîneur, le choix s'est porté sur Boukha Lahouari, qui possède l'expérience nécessaire pour la réalisation de ce projet. On n'étonnera personne en indiquant que l'effectif est composé essentiellement de jeunes avides de s'exprimer et, éventuellement, de se faire une place au soleil. Il se trouve que ce coup de projecteur revient de droit au vieux club oranais, qui vient de se qualifier en 32èmes de finale de la coupe d'Algérie, en battant un adversaire pourtant hiérarchiquement supérieur, le RCB Oued Rhiou (DNA Ouest). Il faut dire que la préparation a débuté très tôt (le 18 août) et explique sans doute cet exploit. Néanmoins, ce qui intéresse les Unionistes, c'est le championnat. Et il faut reconnaître que l'entame n'est pas celle qu'ils escomptaient avec quatre matches nuls en autant de rencontres. Dans une compétition où la concurrence est rude, le défi s'annonce difficile pour la jeune équipe du Doyen. Néanmoins, l'apport des actuels responsables sera précieux. On citera aussi l'expérience des Bencherif et Bouzid dans le domaine administratif qui pourrait s'avérer très appréciable. Il reste à souhaiter que le minimum de moyens financiers soit réuni. C'est l'unique condition pour que l'USMO puisse retrouver le palier qu'elle vient de quitter.


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